Une jeune femme de 19 ans hospitalisée au Vietnam a été testée positive au virus de la grippe aviaire qui a déjà tué 19 personnes dans le pays, a indiqué Tran Tinh Hien, directeur adjoint de l'hôpital des maladies tropicales de Ho Chi Minh-Ville (sud).La jeune femme originaire de la province de Hau Giang (sud) «a été testée positive au virus H5N1, mais (...) elle est maintenant dans un état stable», a précisé la même source.En revanche, un homme d'une vingtaine d'années de la province voisine de Tra Vinh, suspecté d'avoir lui aussi contracté la maladie, a été testé négatif et souffre d'une pneumonie classique, a ajouté le responsable.Confronté à une nouvelle flambée de grippe aviaire, le Vietnam intensifiait tests et contrôles, et pourra demander l'assistance de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui lui a proposé d'envoyer une équipe d'experts.Le Vietnam a confirmé vendredi que trois personnes étaient mortes de la grippe aviaire, plus de quatre mois après avoir affirmé que la maladie avait été éradiquée. Les trois décès portent à 19 le nombre total des personnes mortes en raison de l'épidémie au Vietnam, selon les chiffres du ministère de la Santé. Huit personnes ont aussi été tuées par le virus en Thaïlande, où le dernier décès a été enregistré en mars dernier.Hans Troedsson, représentant de l'OMS au Vietnam, a expliqué qu'une équipe de 4 à 5 experts attendait les instructions, mais pouvait partir à n'importe quel moment pour le Vietnam. L'Organisation attendait toujours hier lundi le feu vert des autorités pour envoyer une équipe de spécialistes au Vietnam et obtenir les échantillons testés.«Il est d'une importance vitale d'envoyer ces spécimens aux laboratoires de référence de l'OMS», estime Hans Troedsson. Une réunion entre l'OMS et les autorités vietnamiennes vendredi n'a pu déboucher sur aucune décision, en l'absence des principaux hauts responsables vietnamiens.Le Premier ministre Phan Van Khai a lancé en fin de semaine une alerte nationale afin que l'ensemble des autorités du pays surveillent de près les éventuels cas dans les élevages ou chez les humains.«D'après ce que je comprends, ils ont des équipes de surveillance dans les zones touchées, qui testent en particulier les proches et les familles de ceux qui ont été testés positifs», a ajouté le responsable de l'OMS. Synthèse L'Economiste
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