. Pour la première fois, les 2 villes figurent côte à côte dans un beau livre . Hommage à la grandeur de leurs destinées«Fès et Florence en quête d’absolu», c’est le titre d’un ouvrage magnifique qui vient de paraître aux éditions Senso Unico, grâce au soutien apporté par la BMCI. Les textes sur Fès ont été rédigés par Catherine Cambazard-Amahan (professeur d’histoire de l’art) et son époux Ali Amahan (professeur d’anthropologie). Le professeur italien Marcello Fantoni s’est chargé, lui, de la rédaction des textes sur Florence. Une iconographie somptueuse vient illustrer leur prose, mêlant un reportage sur Fès réalisé par le photographe Franco d’Alessandro et des photographies de Florence et de ses œuvres d’art. Ces dernières proviennent de l’Archivio Scala, qui compte parmi les plus grandes archives photographiques au monde. Ernesto Angiolini, peintre et directeur artistique de l’ouvrage, apporte une touche de raffinement avec ses aquarelles inspirées d’œuvres islamiques et de la Renaissance. «J’ai eu un immense plaisir à réaliser ce livre qui rend hommage à la grandeur de Fès et de Florence, toutes les deux magnifiques cités historiques de l’art et du savoir», nous a confié Ileana Marchesani, directrice de Senso Unico Editions, à l’occasion de la présentation officielle du livre mardi 2 décembre au siège de la banque. L’ouvrage explore les parcours historique et artistique de Fès et Florence afin de comprendre comment elles sont devenues des villes phares pour leurs univers respectifs, attirant pendant des siècles les plus grands savants et les plus grands artistes. Toutes les deux sont des exemples de raffinement, d’art et de savoir. La première partie de l’ouvrage est consacrée intégralement à Fès, à sa fondation et à son épanouissement, puisque à la même époque, Florence n’est encore qu’un modeste bourg. Le chapitre deux est dédié aux bâtisseurs de Fès, qui ont agrandi la ville, construit des mosquées, des écoles et des palais. A Florence, l’auteur revient sur les projets innombrables dans la cité et les campagnes avec la construction de monastères et de sanctuaires. Le chapitre trois ouvre la partie consacrée à l’art. Une attention particulière est portée à la poutre idrisside de la mosquée Al Qaraouiyyine et à la chaire de la mosquée des Andalous à Fès. A Florence, sont présentés des artistes à la forte personnalité qui ont refusé de s’effacer et dont les œuvres font transparaître leur génie, leurs convictions et leurs aspirations. Enfin, le dernier chapitre présente les palais des deux cités, témoignage d’une rare finesse et d’une recherche constante d’harmonie et d’élégance.
LA présentation du livre est très soignée, ce qui en fait presque un objet d’art. De grand format, il a été imprimé à 2.300 exemplaires en Italie, sur un élégant papier ivoire. Sa couverture est revêtue de toile de lin, avec le dos habillé en cuir. La BMCI en a acquis 1.500, le reste sera en vente dans les grandes librairies à 2.100 DH. L’éditrice Ileana Marchesani espère faire paraître une traduction en italien de l’ouvrage, afin de le mettre en vente dans les librairies italiennes. Les démarches sont en cours… Nadia BELKHAYAT
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