. Elle souhaite doubler leur nombre. «Pas de clientélisme» dans le choix des candidatures . Une campagne de sensibilisation avec la société civile nécessairePRÈS de deux ans avant les prochaines élections législatives, Nouzha Skalli est partie en campagne. Pas en faveur de son parti le PPS ou sa candidature, mais pour la cause des femmes. En effet, la ministre du Développement social et de la famille cherche à sensibiliser à la nécessité d’augmenter la représentation féminine aux élections de 2012. Elle a d’ailleurs organisé un ftour-débat consacré à cette question mardi dernier. L’objectif de cette initiative est d’inscrire ce point à l’ordre du jour des prochaines concertations pour la révision des lois électorales. Pour elle, la participation politique des femmes constitue un véritable levier du développement humain. C’est une condition pour lutter contre la pauvreté et réaliser l’égalité des chances. Aujourd’hui, cette sortie sur la participation politique des femmes en perspectives des élections de 2012 peut être interprétée comme une tactique pour se positionner. La ministre part avec une longueur d’avance sur ses concurrentes. Elle pourra ainsi s’assurer la première place de la liste nationale du PPS. Dans tous les cas, lors de son intervention, la ministre a rejeté le mode de scrutin uninominal dont l’inconvénient majeur est d’exclure les femmes. Son penchant tend vers le système de liste à la proportionnelle. Sur le plan international, la liste est présentée comme un mode de scrutin favorisant la mise en place des quotas pour les femmes, l’élection des jeunes et des élites politiques, dit-elle en substance. Mais au fond, elle préfère le mode de scrutin mixte. La liste nationale devra comporter en alternance hommes (50%) et femmes (50%). Il permet d’assurer un taux de 25% de femmes, rappelle-t-elle. Skalli suggère une autre piste qui envisage des listes régionales en plus de la liste nationale. Mais si le système actuel est reconduit, elle souhaite qu’on double le nombre de sièges réservés aux femmes. Pour cela, il est impératif de mener une campagne de sensibilisation à la participation politique des femmes en partenariat entre les pouvoirs publics et la société civile.
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