. Les membres du Partenariat mondial pour l’énergie nucléaire passent à 25 . Un groupe d’action Maroc/Espagne pour les énergies alternatives dans le pipeL’ORGANISATION du Partenariat mondial pour l’énergie nucléaire (GNEP en anglais) s’agrandit. Le nombre des pays membres atteint désormais 25 avec l’adhésion de 4 nouveaux Etats dont le Maroc. Ces nouvelles adhésions ont été approuvées lors des travaux de la deuxième réunion du comité exécutif du GNEP, qui se sont déroulés à Paris début octobre. Le Royaume était représenté par une forte délégation, composée de hauts fonctionnaires et de professionnels du secteur, conduite par la ministre de l’Energie et des Mines, Amina Benkhadra.La rencontre de Paris aura permis d’examiner et de débattre des résultats obtenus depuis la création de ce partenariat en 2006. Les participants ont également débattu des chantiers en cours et du programme des prochaines actions au calendrier de l’organisation. A noter que les pays membres du GNEP s’investissent pour «promouvoir l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire dans les meilleures conditions de sécurité, de sûreté et de transparence».A l’issue de la signature de la déclaration de principes du GNEP, Amina Benkhadra a précisé que «le Maroc, pays fortement dépendant des importations de combustibles fossiles et dont l’économie connaît une croissance soutenue, a mis en place une stratégie énergétique rénovée afin d’assurer à tout moment une offre énergétique compétitive». La ministre a également rappelé que le Maroc, membre depuis 1957 de l’Agence internationale de l’énergie atomique, est de ce fait «conscient du rôle de l’AIEA dans le développement des utilisations pacifiques de l’énergie nucléaire dans un cadre de sûreté et de non prolifération». Benkhadra a approuvé également la nécessité de mettre en œuvre une nouvelle vision pour le développement de l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire. A noter que le Maroc soutient et approuve la déclaration de principes du GNEP, qui servira de base pour le renforcement de la coopération internationale dans le domaine de l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques. D’ailleurs, dans le cadre de la prochaine réunion de haut niveau maroco-espagnole, prévue cette année en Espagne, Abbas El Fassi et Maria Teresa Fernandez de la Vega, vice-présidente du gouvernement espagnol, ont retenu la question énergétique. Une série d’actions conjointes pour impulser les projets dans le domaine des énergies alternatives sont dans le pipe.
LE GNEP ou Global Nuclear Energy Partenership est un regroupement de pays qui partagent une vision commune. L’objectif est de développer un consensus international pour l’utilisation renforcée d’une énergie nucléaire propre. Le GNEP aide les pays membres de l’organisation à produire de l’énergie nucléaire en fournissant les substances nécessaires.Bachir THIAM
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