C’EST le printemps des pilotes. Ils étaient déjà le corps de métier le plus puissant dans les compagnies aériennes, et voilà que la conjoncture leur apporte une aubaine. La pénurie actuelle des pilotes sur le marché international fait encore pencher plus la balance en faveur de cette profession. Le risque est que ce déséquilibre des rapports vis-à-vis de l’employeur ne réveille la tentation, certes légitime, d’obtenir toujours plus. C’est là que doit primer le sens de la responsabilité. L’euphorie économique dans laquelle se trouve aujourd’hui le transport aérien ne doit pas perdre de vue le caractère fragile du secteur. Les marges sont tellement serrées qu’au moindre retournement de conjoncture, l’euphorie peut se transformer en cauchemar.A. S.
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