. AsphyxieAprès le vote du Parlement espagnol contre les intérêts du Maroc, il faudrait que ce dernier attaque le point faible de l’Espagne, à savoir Sebta et Melilia qui vivent comme deux parasites sur le dos du Royaume (contrebande comme seule activité économique). Le Maroc devrait asphyxier ces deux enclaves économiquement, en imposant des droits d’entrée et des droits de douane même aux petits porteurs qui font traverser les marchandises de contrebande chaque jour. Et rendre ainsi tout commerce avec les enclaves non rentable, ce serait en plus totalement légitime de prélever des droits de douane ou une sorte de TVA déguisée sur les marchandises. Les deux villes sont déjà au bord de l’asphyxie, en agissant ainsi, cela ne fera que les achever définitivement.N. K.. Leasing: Retenue à la source ou racket?J’ai lu avec beaucoup d’intérêt les articles sur la retenue à la source de 10% opérée par le fisc sur les redevances de leasing et de location d’avions que paie Royal Air Maroc aux grands opérateurs de leasing aéronautique mondiaux. La même ponction s’applique aussi aux frais de crédit-bail et d’affrètement de navires, à l’assistance technique, aux redevances d’utilisation des marques, etc. Selon la doctrine de l’administration fiscale, la retenue de 10% concerne tout règlement d’une prestation, quelle que soit sa nature à une personne non résidente. Et tant pis s’il existe une convention de non double imposition entre le Maroc et le pays de résidence du prestataire. En réalité, il s’agit d’une interprétation cavalière de la part du fisc, interprétation contestée d’ailleurs par les spécialistes qui se fondent sur les conventions de non double imposition ratifiées par le Maroc. Les banques, elles, appliquent sans broncher les instructions du fisc: avant le moindre transfert du règlement, elles prélèvent 10% du montant au titre de l’impôt. S. A.. A propos de notre tourismeAprès les dix millions de touristes en 2010 presque atteints d’après les responsables du secteur, voilà que notre pays ambitionne pour un objectif de 20 millions pour 2020 et pourquoi pas 30 millions en 2030, pour peu que nous nous consacrons dès maintenant au renforcement de ce qui «se vit» mais surtout améliorer tout ce qui se voit. Le Maroc offre aux touristes des valeurs sur notre histoire, notre civilisation, nos belles contrées de montagne, mers, plaines, neige et désert, le soleil, mais également et surtout la gentillesse et l’hospitalité des Marocains. Mais la condition du développement de notre tourisme passe d’abord par la réflexion de résoudre le problème des ressources en eau, les nappes phréatiques sont à un niveau alarmant, également pour l’électricité. Les infrastructures hôtelières doivent suivre la cadence, les 5 étoiles ne doivent plus être considérés comme référence lors des programmes hôteliers, etc. Mais l’insuffisance pour notre pays vient surtout de ce qui se voit : propreté des villes, les vrais et faux mendiants auxquels il faut trouver une solution, les mômes et autres malintentionnés qui font étalage de marchandises aux feux rouges lesquels ne sont jamais essuyés ne serait-ce que pour voir leurs couleurs , l’arnaque chez certains bazaristes sans scrupules, les faux guides et les guides incompétents, les restaurateurs qui empoisonnent et les services qui laissent à désirer. Et si on commençait par former tous azimuts pour ne plus laisser de place à l’amateurisme à tous les niveaux.A. H. Emploi: La chasse aux sans-papiers étrangersCes soi-disant sans papiers, je parle de ceux originaires des pays qui nous appliquent des visas de séjour, des pays qui expulsent nos compatriotes, qui ne commettent aucun délit, à ceux-là c’est simple, appliquons la réciproque. Et un visa aussi, y compris pour les visiteurs soi-disant touristes. Je ne vois pas pourquoi on doit se faire humilier devant les consulats pour avoir un visa de séjour, ne dépassant pas parfois huit séjours. On dirait que l’Europe c’est le paradis. Alors c’est simple, la réciproque et point final. Quant à nos frères africains, pour moi ils sont les bienvenus quel que soit leur pays d’origine.H. D.
Chère lectrice, cher lecteur,
L'article auquel vous tentez d'accéder est réservé à la communauté des grands lecteurs de L'Economiste. Nous vous invitons à vous connecter à l'aide de vos identifiants pour le consulter.
Si vous n'avez pas encore de compte, vous pouvez souscrire à L'Abonnement afin d'accéder à l'intégralité de notre contenu et de profiter de nombreux autres avantages.