. A l’occasion du festival de Tanger en octobre. Les réalisateurs marocains en force Tanger aime le VIIe Art. Le public attend aujourd’hui avec impatience la IXe édition du Festival national du film, une manifestation annoncée du 18 au 27 octobre. La compétition officielle est ouverte aux longs et courts-métrages produits entre décembre 2005 et septembre 2007. Deux jurys devront départager les productions et octroyer différents prix, dont celui du meilleur film de l’année. Même si aucune liste officielle n’a encore été donnée par les organisateurs, on sait déjà que le festival accueillera les films marocains qui s’étaient démarqués dans le box-office national, voire international.Au chapitre des longs métrages, on devrait retrouver près de 25 titres. Certains ont déjà eu les faveurs du public tel que «What a Wonderful World», de Faouzi Bensaïdi, ou encore «Wake up Morocco» de Narjiss Nejjar. En clair, de jeunes talents, très prometteurs ou confirmés, fouleront le tapis rouge déroulé à l’entrée du cinéma Roxy, lieu des projections. Ce sera aussi l’occasion, pour le public, de découvrir la dernière réalisation de Farida Bourkia, «Souk Nsaa» ou encore «El Hana» de Hassan Benjelloun et «Fain Mashi a Moshe» (Où vas-tu Moshe?) de Mohamed Ismaïl. Ces deux films réalisés aux mêmes périodes traitent du phénomène de l’émigration juive marocaine vers Israël durant les années 1960.Par ailleurs, le nombre de courts-métrages, environ une centaine, devrait compliquer quelque peu la tâche des organisateurs. En effet, ces derniers seront soumis à une présélection très exigeante. Au final, seulement une trentaine de films seront retenus. Les réalisateurs, toutes catégories confondues, ont jusqu’au 30 septembre pour déposer leurs productions. La dernière édition, organisée en 2005, a vu le sacre de Yasmina Kassari pour son film «L’Enfant endormi» qui a remporté le grand prix du Festival. Le Prix spécial du jury a été décerné à Jilali Ferhati pour «Mémoire en détention». Le prix pour la première œuvre a été remis à Mohamed Asli pour son film «A Casablanca, les anges ne volent pas».Pour les courts métrages, la palme a été remportée par «Week-end» de Rachid Hammam et «La danse du fœtus» de Mohamed Moftakir. Enfin, une mention spéciale avait été accordée à «Histoire de bonne femme» de Hamid Faridi et «Casa by Love» d’Amine Bennis.Par ailleurs, en marge des projections et des compétions, des conférences et des ateliers ayant pour thème le cinéma sont prévus. Le programme prévoit en outre, différentes rencontres ayant pour thème le VIIe art sont programmées. Quant aux têtes d’affiches, aucun nom n’est pour l’instant avancé. Les organisations préférant maintenir le suspense jusqu’au bout. Ali ABJIOU
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