. L’embellie se confirme. 4 grandes régions consomment 50% de la productionLES derniers chiffres relatifs à la consommation du ciment aux niveaux national et régional révèlent une dynamique qui se confirme. En effet les ventes ont dépassé, pour la première fois, en 2005, le cap des dix millions de tonnes marquant ainsi une croissance de 5% par rapport à 2004 (cf.www.leconomiste.com». Au premier semestre 2006, on a enregistré une consommation de l’ordre de 6,468 millions de tonnes. Une situation donc de croissance constante, le cumul de l’écart étant de 10,7% par rapport à la même période de l’année précédente. La construction de logements sociaux, les travaux d’infrastructure et les différents chantiers impulsés par le développement du tourisme constituent certainement les principaux facteurs d’augmentation de la consommation de ciment au Maroc. L’embellie conjoncturelle se consolide ces derniers temps pour le secteur BTP. Avec les grands chantiers entamés ou en perspective (Tanger-Med, l’aménagement de la vallée du Bouregreg, les villes nouvelles et l’extension de l’infrastructure routière.), celle-ci devrait se poursuivre et place d’emblée les années à venir sous de bons auspices. C’est sans doute à l’échelle des régions où se dessinent les grands enjeux du développement futur du Royaume qu’il y a le plus de consommation. L’analyse des chiffres relatifs à la consommation de ce semestre indique que quatre régions économiques se distinguent nettement. Il s’agit notamment de Tanger-Tétouan, Marrakech-Tensift-El Haouz, Rabat-Salé-Zemmour-Zaer et le Grand Casablanca. Ces régions à elles seules représentent près de 50% de la consommation nationale. Par rang, le Grand Casablanca arrive en tête avec une consommation moyenne au cours des trois premiers mois du semestre de 14,86%, suivi de Tanger-Tétouan avec 13,03%, de la région de Marrakech-Tensift-Al Haouz avec 12,11% et de la région de Souss-Massa-Draâ avec une consommation moyenne de 10,11%. Ces résultats montrent que deux régions économiques commencent à se distinguer à l’échelle nationale par un dynamisme très important au niveau du marché de la construction. Il s’agit des régions de Marrakech-Tensift-Al Haouz et de Tanger-Tétouan. Une aubaine pour les entreprises de la place, ces deux régions sont, en effet, en train de devenir, en l’espace de quelques années, un paradis pour les entreprises du bâtiment et de travaux publics (BTP). Le mouvement s’est enclenché avec le lancement du mégaprojet de Tanger-Med, un port qui a servi de catalyseur pour la redynamisation du secteur du BTP. Par ailleurs les investissements conséquents dans les projets de tourisme dans la région de Marrakech ne sont pas en reste.A. B.
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