Le chimiste Allemand BASF, dont le bénéfice et le résultat d'exploitation ont accusé un recul de 6% et de 23% respectivement, en 1991, pour un chiffre d'affaires de 46,6 milliards de Marks, compte, au cours des prochains mois, désinvestir et comprimer ses effectifs dans le monde pour les ramener à 120.000 personnes.
Les cessions porteront sur 600 à 700 millions de Marks de chiffre d'affaires, alors que les effectifs seront réduits de 9.000 personnes, dont 5.500 à l'étranger.
Selon Gerhard Wolf, membre du directoire de BASF, les cessions concerneront notamment l'activité pétrolière et gazière de sa filiale Wintershall aux Etats-Unis qui affiche un chiffre d'affaires d'environ 180 millions de Marks, et son pôle matériaux composites (environ 105 millions de Marks) aux Etats-Unis et en Allemagne.
Le chimiste Allemand, qui table sur des économies internes de l'ordre de 250 millions de Marks, souhaite également se défaire de son usine Elastogran technique matières plastiques près de Ludwigshafen.
BASF a par ailleurs, cédé au mois de Mars sa branche perfusion, dialyse et matériel de technique médicale de sa filiale Knoll au groupe Allemand Fresénius.
En 1990-91, BASF avait également déjà procédé à trois ventes d'actifs non stratégiques: la société minière d'Auguste Victoria, maintenant entre les mains de Ruhrkohle, le producteur d'arômes FDO et sa branche "encres d'imprimerie" aux Etats-Unis.
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