. Mais aucun dégât n’est enregistré dans l’arboricultureLa saison du froid a bel et bien commencé. Et ce ne sont pas les habitants de Taza qui vont dire le contraire. Lesquels ont déjà sorti l’artillerie lourde côté vestimentaire. Car ici on ne plaisante pas avec le froid. Mais il n’y a pas que le souci d’attraper froid dans la province. Dans cette région à prédominance agricole, les répercussions des baisses de température sur l’agriculture sont notamment à guetter. Rappelons que les agriculteurs de la province gardent encore un goût amer de la vague de froid qu’à connue leur région l’année dernière. Leurs récoltes ayant été gravement affectées. C’est notamment le cas dans le cercle d’Aknoul où la production de l’amandier a été totalement endommagée suite à la gelée qui y a sévi au début de l’année. C’est ce qui a fait que la production n’a pas dépassé 410 tonnes alors qu’en période normale celle-ci se situe aux alentours de 5.000 tonnes (5.450 pour la campagne précédente) (cf. www.leconomiste.com). De même, à Guercif, la récolte n’a pu atteindre cette année que le tiers de la production habituelle. Soit 32.200 tonnes contre 90.500 l’année dernière. Selon Driss Boujabha, chef du service de la production agricole à la DPA de Taza, la gelée en question s’était produite au moment où l’arbre se trouvait au stade de grossissement des fruits, provoquant ainsi le dessèchement des amandiers. Ce qui n’est pas le cas actuellement. L’amandier et l’olivier se trouvant dans un stade de fin de récolte ou de repos végétatif. C’est ce qui fait que l’on n’a pas enregistré de dégâts sur l’arboriculture dans le contexte actuel de baisse de température. N’empêche qu’en matière de céréales, qui se trouvent dans un stade de germination élevé, bien que leur état végétatif soit jugé bon à satisfaisant, leur croissance a été ralentie par la vague de froid conjuguée à des gelées matinales ayant sévi durant le mois de décembre et début janvier. A noter que pour les céréales, la superficie semée a atteint au titre de la campagne agricole actuelle171.000 hectares. De notre correspondante, Amal TAZI
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