
La consolidation du rideau forestier longeant la route Oujda-Bouarfa a pour but la conservation des eaux et des sols et la régulation des régimes de ruissellement en amont
TROIS conventions de partenariat pour lutter contre les effets négatifs de la désertification ont été signées ce 16 juin à Oujda.
La première regroupe la Direction régionale des eaux et forêts de l’Oriental (DREF), la Direction régionale de l’agriculture de Figuig et la Fédération des coopératives pastorales. Elle vise le renforcement des capacités productives, la mise en œuvre des programmes d’action dans le domaine de la gestion des espaces pastoraux et la valorisation des produits locaux. Les deux autres accords lient la DREF à deux coopératives artisanales féminines. Ils stipulent l’amélioration des conditions sociales et économiques de la femme rurale, la régénération et la valorisation des steppes d’alfa au niveau des communes rurales de Tandrara et Maaterka. Ces conventions de partenariat ponctuent le programme d’activités célébrant la Journée mondiale de lutte contre la désertification. Le premier a été consacré à une visite de terrain au niveau des provinces de Jerada et Figuig, pour s’enquérir des réalisations en matière de préservation des écosystèmes arides. Le second pour dresser un bilan des efforts déployés dans le cadre du projet de lutte participative contre la désertification et la réduction de la pauvreté dans les hauts plateaux. Un programme cofinancé par le gouvernement marocain, le Fonds pour l’environnement et le Fonds international pour le développement agricole. Il était aussi question de la présentation des perspectives formalisées dans le cadre du nouveau plan stratégique de lutte contre la désertification (PANLCD). Des actions pour lesquelles 980 millions de DH ont été débloqués.
Dans sa déclinaison régionale le PANLCD se base essentiellement sur la réhabilitation des forêts et l’amélioration des parcours. Depuis la mise en œuvre du programme décennal (2005-2014), 63.000 ha ont été reboisés avec régénération et consolidation des plantations. De même, 13.800 ha de parcours ont été améliorés.
Concernant la lutte contre l’érosion, des sols de 93.000 m3 de seuils de sédimentation ont été construits, ce qui a permis de réduire les pertes en éléments fertilisants dues à l’érosion et d’accroître la productivité de l’eau agricole. Parallèlement, le HCEFLCD procède à la compensation des droits d’usage en organisant les usagers en associations sylvo-pastorales qui, en respectant les zones soustraites au parcours étendues sur 53.200 ha, bénéficient d’un revenu additif pouvant être investi dans des projets d’intérêt communautaire (soit 13 millions de dirhams).
De notre correspondant, A. K
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