
Le renforcement du réseau routier secondaire est une priorité pour améliorer les revenus des riverains des zones frontalières
La préfecture d’Oujda vient de livrer sa vision 2020 pour le développement du monde rural. Une approche participative et concertée a été adoptée pour sa réalisation. Elle a regroupé acteurs associatifs, élus communaux et responsables territoriaux pour dresser la liste des attentes et le timing à adopter. La finalité étant de répondre aux réelles attentes des populations ciblées.
Dans cette vision, un intérêt particulier a été réservé au développement des zones frontalières pour assurer aux habitants de ces régions des activités génératrices de revenus stables. En perspective, contrecarrer le phénomène de la contrebande via des projets rentables. Le wali de la région et gouverneur de la préfecture Oujda-Angad, Mohammed Mhidia, était précis à ce propos: «On ne peut convaincre les citoyens qui vivent de la contrebande sans leur proposer des alternatives en revenus et sans mettre à niveau leurs territoires pour qu’ils puissent intégrer progressivement le tissu productif national», a-t-il précisé lors d’une visite de terrain effectuée mardi (2 Décembre).
Pour atteindre ces objectifs, trois axes prioritaires ont été retenus: mise à niveau du monde rural, modernisation du secteur agricole et généralisation de l’accès aux différents réseaux de services. Concernant les projets relatifs à la construction et la consolidation des infrastructures routières secondaires deux programmes seront lancés. Ils se rapportent à la construction de 49 km de nouvelles routes rurales et à élargissement de 47 autres km. En parallèle, dix ouvrages d’art seront reconstruits pour éviter l’isolement de ces régions en cas d’intempérie. Dans une seconde phase 119 km seront renforcés et élargis et 45 km de nouvelles routes rurales construites. Le budget estimé pour la réalisation de ces projets avoisine les 371 millions de dirhams. De leur coté, les projets portants sur la généralisation de l’accès à l’eau potable et à l’électricité, le renforcement des infrastructures éducatives dans le monde rural et la construction d’un hôpital de proximité dans la commune d’Isly, nécessiteront plus de 150 millions de dirhams.
Quant aux programmes consacrés au secteur agricole, ils ciblent essentiellement la rationalisation et la mobilisation des ressources hydriques existantes. À cet effet, cinq projets qui ciblent la généralisation des réseaux d’irrigation, ont été retenus. Idem pour huit autres programmes de diversification et de valorisation des produits agricoles du terroir. Le montant global pour la promotion des conditions socioéconomiques des petits agriculteurs est estimé à 823 millions de dirhams.
De notre correspondant,
Ali KHARROUBI
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