Après des années de dépression et de faux pas, «Windows 10» constitue l’ultime chance de Microsoft pour revenir sur le marché. La firme, leader de l’informatique, jadis, n’a pas pu suivre la transformation d’un secteur où on ne jure plus que par le smartphone, la tablette et le Cloud. Principal produit de la firme, la version «8» de Windows se voulait l’alternative mais s’est soldée par un grand échec. D’ailleurs, Microsoft a choisi de passer directement de 8 à 10 pour montrer qu’il s’agit vraiment d’une grande avancée. Ainsi, le sort de la firme repose sur Windows 10. Très concurrencée, dans le grand public et sur le mobile, la firme a besoin de relais de croissance efficaces via la diversification de ses produits.
Le géant informatique américain a visé explicitement un marché clé, celui des entreprises, lors de la présentation à San Francisco d’une «version technique de présentation» du futur logiciel.
Windows 10 est conçu pour s’adapter automatiquement à l’appareil sur lequel il est utilisé, qu’il s’agisse d’une console de jeux vidéo Xbox, d’un ordinateur de bureau, d’une tablette, voire d’un petit objet connecté.
Il s’accompagnera d’une plateforme pour les développeurs permettant d’écrire une seule application capable de fonctionner sur n’importe quel appareil équipé du logiciel, et pas comme aujourd’hui une application spécifique pour chaque type d’appareil.
Microsoft va aussi y réintroduire un véritable « menu démarrer » donnant «un accès rapide en un clic aux fonctions et fichiers que les gens utilisent le plus». Sa suppression dans Windows 8 avait été beaucoup critiquée.
M. L.
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