
Les 4,5 milliards de DH qui seront mobilisés par la Banque mondiale serviront à l’installation de capteurs cylindro-paraboliques, en plus d’une tour réceptrice à la 2e tranche de la centrale de Ouarzazate
Nouveau financement de la Banque mondiale au profit de la stratégie nationale du développement de l’énergie solaire. L’institution de Bretton-Woods va injecter 519 millions de dollars, soit près de 4,54 milliards de DH pour «soutenir les efforts déployés par le Maroc pour réduire sa dépendance vis-à-vis des combustibles fossiles, en développant ses sources d’énergies renouvelables». Une décision qui a été validée lors de la dernière réunion du Conseil des administrateurs de la Banque mondiale. Rabat ambitionne de devenir un leader régional dans la production d’énergies propres, via la technologie solaire à concentration, choisie au niveau du site de la centrale de Ouarzazate. Une première tranche de 160 MW est déjà en cours de construction, avec notamment l’appui de la Banque mondiale. Le nouveau financement annoncé par cette institution concerne la deuxième tranche, Noor II. Elle concernera la réalisation d’une nouvelle centrale qui permettra la production de 350 MW. Dans les détails, les 4,5 milliards de DH serviront à l’installation de capteurs cylindro-paraboliques, en plus d’une tour réceptrice. Au niveau du montage financier, la Banque mondiale mettra sur la table 400 millions de dollars (3,49 milliards de DH), tandis que le Fonds pour les technologies propres injectera 119 millions de dollars (1,04 milliard de DH). Ce Fonds destiné au financement des projets ayant pour vocation de protéger l’environnement est dirigé par la Banque mondiale. D’autres organismes, bailleurs de fonds, participent également à ce projet, à l’instar de la BAD, la Banque européenne d’investissement, l’Agence française de développement, le KFW…
Les responsables de la Banque mondiale avancent également que ce projet de développement de l’énergie solaire «contribuera à des objectifs plus vastes de sécurité énergétique, de création d’emplois et d’exportation d’énergie». La stratégie nationale dans ce domaine, pilotée par MASEN, avait posé comme objectif, à terme, d’exporter l’énergie solaire en Europe. L’ensemble du complexe de Ouarzazate devra fournir une capacité de 500 MW. Le Plan solaire marocain prévoit d’arriver à un niveau de production de 2.000 MW à l’horizon 2020, soit près de 14% des besoins énergétiques du Royaume. Cette part devra s’ajouter aux autres énergies renouvelables, notamment l’éolien, pour couvrir 42% de la consommation électrique globale, à la même échéance.
MAM
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