
LA presse algérienne s’est déchaînée contre le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, qui a prêté serment lundi 28 avril pour un quatrième mandat. Tassé dans un fauteuil roulant, il a répété d’une voix faible un texte d’une dizaine de lignes lu par le président de la Cour suprême, Slimane Boudi. «Avec de grandes difficultés d’élocution, il a raté cette épreuve indispensable», estimaient des journaux d’Alger s’interrogeant sur ses capacités à assurer ses fonctions. Bouteflika a confirmé une prochaine révision de la Constitution en vue d’une séparation des pouvoirs et d’une indépendance de la justice. Sur le plan économique, il a promis «l’avènement d’une économie diversifiée dans un pays où les hydrocarbures représentent 96% des exportations et 40% du PIB». Le prochain programme quinquennal d’investissement public «sera dense (et) au profit de tous les secteurs et de toutes les régions du pays, vaste comme quatre fois la France», a assuré Bouteflika. Le président algérien a promis de continuer à solliciter le concours des partenaires étrangers pour le développement du pays. Il a annoncé par ailleurs la nomination de son directeur de campagne, Abdelmalek Sellal, au poste de Premier ministre.
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