
Dans leur dernier ouvrage, les auteurs Marie Desplats et Florence Pinaud livrent des conseils et des techniques pour mieux manager et comprendre les jeunes de la génération Y
ILS sont nés avec une souris à la main, se connectent sur les réseaux sociaux depuis des années et mènent avec une facilité déconcertante une vidéo-conférence.
La génération Y, née entre 1979 et 1993, diffère largement de celle des baby-boomers par leur soif de reconnaissance, leur besoin d’implication ou encore leur tendance à fuir les conflits. Pour dépasser ce choc des générations, le manager doit lui aussi évoluer. Tel est le sujet du livre «Manager la génération Y» de Marie Desplats et Florence Pinaud récemment paru aux éditions Dunod. Un guide introduisant au lean management, fondé avant tout sur le dialogue et l’égalité, et livrant les clés permettant de mettre à profit la créativité et l’énergie de cette nouvelle jeunesse pour des résultats durables et bénéfiques.
La génération Y, âgée aujourd’hui entre 20 et 30 ans, se distingue des autres générations par des attentes et des valeurs différentes et nouvelles selon l’ouvrage. Ainsi, ces jeunes remettent régulièrement en cause les décisions prises par leurs supérieurs, recherchent davantage la valorisation au sein de l’entreprise et veulent participer activement aux affaires du groupe. Ils ont également du mal à séparer leur vie personnelle de leur vie professionnelle, évitent les situations de conflit et se réfugient dans une véritable zone de confort. Moins malléables que leurs aînés, ils bousculent les règles établies. Mais, bien dirigés, ces jeunes peuvent représenter un réel facteur de développement pour l’entreprise selon les auteurs.
Pour les manager de la meilleure manière qui soit, Marie Desplats et Florence Pinaud proposent d’appliquer le «lean management», autrement dit de s’en tenir à une «organisation pyramidale à plat» axée avant tout sur le dialogue, le challenge ou encore l’égalité. L’on apprend ainsi dans l’ouvrage que le manager doit tout d’abord accepter les remises en question de ses salariés et les traiter d’égal à égal tout en se faisant respecter par sa compétence. Il doit aussi déterminer des objectifs précis et communiquer régulièrement avec eux à travers de nouveaux outils internes tels que le réseau social d’entreprise ou encore le site collaboratif. Dans le même ordre d’idées, il est essentiel d’après l’ouvrage de mettre en place des interactions et des retours permanents ainsi que des réunions courtes et efficaces. La génération Y attend également d’être motivée autant que possible. Pour cela, les auteurs conseillent aux managers de confier des projets sur des échéances ne dépassant pas 3 mois et dont la finalité sera avant tout pour le salarié d’acquérir de nouvelles compétences et de progresser.
K. A.
Chère lectrice, cher lecteur,
L'article auquel vous tentez d'accéder est réservé à la communauté des grands lecteurs de L'Economiste. Nous vous invitons à vous connecter à l'aide de vos identifiants pour le consulter.
Si vous n'avez pas encore de compte, vous pouvez souscrire à L'Abonnement afin d'accéder à l'intégralité de notre contenu et de profiter de nombreux autres avantages.