
Essaid Bellal, directeur général de Diorh
- L’Economiste: L’entreprise craint-elle la fuite de ses salariés, une fois formés?
- Essaid Bellal: La réticence des entreprises à former leur personnel est une décision compréhensible lorsqu’on parle d’un marché fermé. Aujourd’hui, nous sommes dans un système ouvert. Si une entreprise n’est pas capable d’offrir des formations à ses salariés, une autre entité pourra le faire et cela favorise la migration. Ce n’est pas parce que l’entreprise forme une personne qu’elle a le droit de vie sur elle. En revanche, une personne formée devrait percevoir une rémunération adaptée. Dans 80% des cas, les salariés qui suivent une formation et se sentent bien au sein d’une entreprise, ne quittent pas leur poste même lorsqu’on leur fait miroiter des augmentations substantielles.
- Quel est le danger pour une entreprise où il n’y a pas de diversification de profils?
- Le danger est réel car le monde est devenu de plus en plus diversifié.
L’existence d’un même type de profil au sein d’une direction peut amener l’entreprise à l’échec. Il est nécessaire d’avoir une vision variée sur la demande des consommateurs. Pour cela le recrutement des responsables au sein des entreprises doit se faire en prenant en considération le critère de diversité.
Différents cursus de formations initiales, des profils polyvalents, des cultures distinctes… et cela pour avoir des conceptions multiples au sein de l’entreprise.
Propos recueillis par R. D. A.
Chère lectrice, cher lecteur,
L'article auquel vous tentez d'accéder est réservé à la communauté des grands lecteurs de L'Economiste. Nous vous invitons à vous connecter à l'aide de vos identifiants pour le consulter.
Si vous n'avez pas encore de compte, vous pouvez souscrire à L'Abonnement afin d'accéder à l'intégralité de notre contenu et de profiter de nombreux autres avantages.