
La première rencontre de Loreen avec le public s’est très bien passée ! Malgré l’impatience du public de voir Enrique Iglesias, dont elle faisait la première partie, elle a réussi à capter toute son attention avec son énergie, sa voix et quelques mots en arabe
Loreen, la star suédoise d’origine marocaine dont le nom complet est Lorine Zineb Nora Talhaoui, s’est produite au festival Mawazine en première partie d’Enrique Iglesias. Même ceux qui ne la connaissaient pas ont été entraînés par son énergie sur scène, et l’interaction qu’elle crée avec son public.
- L’Economiste : Votre appréciation sur le festival Mawazine ?
- Loreen : Premièrement, je tiens à signaler ma satisfaction pour la participation à cet événement artistique. Pour moi, ce festival constitue une plateforme qui permet à de grandes stars de venir jouer devant le public marocain. On peut le considérer également comme une belle ouverture sur les autres cultures.
- Votre parcours professionnel a débuté en 2004. Or, votre premier album Heal est sorti l’année dernière, l’année où vous aviez remporté le concours d’Eurovision de la chanson 2012. S’agit-il des premiers fruits de cette consécration ?
- Il faut signaler que depuis 2005, mon répertoire se distingue déjà par quelques chansons. J’ai déployé des efforts pour me frayer une place sur la scène nationale et internationale. Ce qui m’a permis de remporter par la suite l’édition du concours Eurovision édition 2012. On ne peut pas nier l’effet positif de ce succès sur ma carrière artistique.
- La musique est considérée comme un ambassadeur auprès des autres. Comment peut-on apprécier cela dans vos chansons?
- Effectivement la musique pourra rapprocher les peuples. Dans mon répertoire, souvent il y a un message qui provient du profond de mon cœur.
- Peux-on dire qu’avec Mawazine, les liens de Loreen vont se renforcer davantage avec le pays d’origine ?
- Je dois signaler tout d’abord ma fierté de participer à Mawazine et me trouver au Maroc, pays de mes parents. Pour moi c’est une opportunité de jouer devant le public marocain, ce qui va sans doute susciter chez moi des sentiments et éventuellement ouvrir des perspectives pour l’avenir.
Propos recueillis par N. E. A.
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