
5 nouveaux camions-bennes pour le ramassage des ordures dans les arrondissements Ménara et Guéliz ont été mis en circulation
LA société Tecmed, chargée de la gestion déléguée des ordures et du nettoiement pour Ménara et Guéliz, fait peau neuve. Elle vient d’injecter près de 8 millions de DH pour l’amélioration de ses services dans ces deux arrondissements. Cet investissement comprend 2.000 caissons neufs qui ont été installés dans les différents quartiers. Sa flotte de camions-bennes vient d’être également renforcée. L’espagnol a réceptionné 5 nouveaux engins qui portent ainsi sa flotte à 34 véhicules dédiés au ramassage des ordures. Ce nouveau dynamisme fait partie de tout un accord liant le gestionnaire espagnol du nettoiement à la ville. «Cet investissement a été dicté par le développement urbanistique de la ville», explique le nouveau directeur régional de Tecmed Maroc, Ahmed Hajjioui. «Il y a une grande différence entre ce qui a été projeté il y a 7 ans, au moment de la conclusion des contrats de gestion, et la réalité d’aujourd’hui», ajoute-t-il. En effet, certains équipements sont déjà usés en raison de leur utilisation -fréquente. C’est le cas des caissons qui, théoriquement, ne devraient être renversés qu’une fois par jour. Les ménages ne respectant pas des horaires réguliers pour sortir leurs déchets, les caissons sont trois à quatre fois manipulés par jour.
Ce dynamisme affiché par Tecmed satisfait les élus et apaise les tensions. Rappelons que les relations entre le gestionnaire et la ville étaient assez tendues. Face à une conjoncture difficile et aux mouvements de grève au sein de la société gestionnaire -qui coïncidaient avec des périodes de haute saison-, le service devenait défaillant. Et les élus s’en plaignaient. Il y a eu même des pénalités contestées aujourd’hui par le délégataire. Une commission d’arbitrage présidée par la wilaya devra statuer.
En attendant, la nouvelle direction régionale de Tecmed veut tourner la page. «Le contrat de gestion du ramassage des ordures ne peut réussir que s’il est inscrit dans un cadre de partenariat entre la société de gestion et les élus, en recadrant et en corrigeant à chaque fois les points faibles», insiste Hajjioui. Même son de cloche auprès d’Adnane Benabdellah, élu et président de la division des grands services locaux pour la ville. «Les choses sont rentrées dans l’ordre et nous allons réévaluer les efforts du délégataire fin octobre», précise Benabdellah.
Reste la troisième partie prenante du contrat: les citoyens. Une bonne gestion des ordures est tributaire également d’un comportement civique. Tant que les déchets continuent d’être sortis dans des seaux et déversés dans les caissons et ce, après le passage des camions de ramassage, il est difficile d’atteindre la perfection.
B. B.
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