. Pour lui, il faut «aller plus loin dans son amélioration»Le ministre de l’Economie et des Finances, Francis Mer, a tiré les leçons de la «crise» autour du Pacte de stabilité et estimé qu’il faudrait «sans doute aller plus loin» dans son amélioration.Pour Mer, le débat sur la mort du Pacte de stabilité et de croissance paraît «fallacieux», en relativisant la «crise» autour du Pacte de stabilité.«Il y a crise véritable quand il y a désaccord sur le fond», déclare le ministre. Et d’ajouter: «Sommes-nous sur le point de renoncer à la discipline budgétaire et à la coordination économique? Non, bien au contraire».Toutefois, une réflexion collective est indispensable pour une meilleure gestion des phases de bonne conjoncture, indique-t-il.«Les discussions menées l’an dernier avaient déjà conduit à améliorer le Pacte sur plusieurs points essentiels. Nous voyons aujourd’hui qu’il faudra sans doute aller plus loin», estime le ministre.Pour l’heure, l’enjeu premier est de consolider une reprise qui se dessine. «Pour la France et l’Allemagne, la feuille de route est connue. Il s’agit de poursuivre les réformes, de revenir à un déficit inférieur à 3% du PIB d’ici à 2005. Pour tenir cet objectif, un effort structurel d’au moins 0,5 point de PIB par an doit être déployé».Cependant, ces objectifs doivent être remplis sans pour autant affaiblir la croissance en Europe.Synthèse L’Economiste
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