. Le gouvernement espère calmer les critiques très sévèresLe ministre britannique de l’Intérieur devrait annoncer mercredi 26 janvier une révision de la loi antiterroriste permettant de détenir de façon illimitée, sans procès et sans mise en examen, les étrangers suspectés d’implication terroriste, selon la presse de mercredi. Si le Home Office a seulement confirmé que Charles Clarke allait s’exprimer dans la journée de mercredi sur le sort des 12 étrangers visés par cette loi, le Times a révélé l’une des mesures qui pourrait être annoncée par le ministre, à la Chambre des communes. Selon le quotidien britannique, ces 12 ressortissants pourraient être placés sous arrêt domiciliaire, ce qui permettrait au gouvernement de calmer les critiques très sévères visant cet aspect de la législation antiterroriste 2000, considérablement durcie en 2001 après les attentats du 11 septembre aux Etats-Unis. “La détention de détenus (étrangers) dans le cadre de la section 23” de la loi antiterroriste britannique “viole les obligations légales du Royaume-Uni vis-à-vis de la Convention européenne des droits de l’homme”, avaient affirmé le 16 décembre les Law Lords, plus haute instance judiciaire britannique, à une majorité écrasante de huit contre un. Cet aspect de la législation antiterroriste britannique a fait l’objet dès l’origine de critiques très dures de la part de plusieurs organisations de défense des droits de l’homme. Belmarsh, la prison londonienne de haute sécurité où sont détenus la plupart des 12 ressortissants étrangers visés par cette loi, a ainsi été qualifiée de “Guantanamo britannique” par Amnesty International. Synthèse L’Economiste
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