. La généralisation de cette mesure prévue pour janvier 2006. C’est ce qu’a décidé l’Organisation mondiale du cheval barbeL’Organisation mondiale du cheval barbe (OMCB) veut élargir son cercle à d’autres pays éleveurs de cette race. Elle en a formulé le souhait lors de l’assemblée générale ordinaire (AGO) qui s’est tenue à Rabat les 10 et 11 décembre dernier avec la participation du Maroc, de la Tunisie, l’Algérie, l’Espagne, la France, la Belgique et l’Allemagne. L’Organisation vise particulièrement la Libye, le Sénégal, l’Espagne, l’Italie ainsi que le Portugal. Elle a ainsi recommandé à ses membres de déployer plus d’efforts afin de susciter l’adhésion de ces pays.Les principales résolutions adoptées lors de cette AGO concernent la généralisation de l’hémotypage ADN des reproducteurs à compter de 2006 dans tous les pays membres et l’interdiction des techniques de clonage. L’AGO a également décidé, à partir du 1er janvier 2006, la généralisation de l’identification des chevaux grâce à une puce électronique avant inscription au stud-book.Cette assemblée a en outre adopté le principe de la levée de l’interdiction de l’utilisation de l’insémination artificielle et du transfert d’embryon. D’ailleurs, un comité d’experts a été désigné en vue d’élaborer les modalités d’application dès janvier 2006. Autre nouveauté: un collège de juges a été constitué en vue d’améliorer la race et la sélection. Celui-ci aura droit à une session de formation, prévue pour mai 2005 à Tiaret en Algérie. . Pour la petite histoireLe cheval barbe appelé autrefois cheval de Barbarie par les Romains a toujours été élevé par les tribus nomades, de la Libye au Maroc, en passant par la Tunisie et l’Algérie et depuis longtemps en France. Par la suite, il quittera très tôt les pays du berceau de race pour rayonner en Italie et en Espagne. Sous Louis XIV, de nombreuses juments barbes achetées au Sultan Moulay Ismaïl sont mises à la reproduction au haras royal de Saint Léger en Yvelines, selon un site Internet. Jacques II, roi d’Angleterre, poursuit la politique de son frère Charles II, et achète à Monsieur Curwen deux étalons barbes que le Sultan du Maroc avait offerts à Louis XIV, et dont avait hérité son fils légitime, le Comte de Toulouse: il s’agit de “Curwen Bay Barb” et “Toulouse Barb”.Yassir LAHRACH
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