.Le volume des déchets avait presque doublé . Les campagnes de sensibilisation ont trouvé écho auprès des citoyens Les citoyens ont beaucoup coopéré en gérant avec conscience le dépôt de leurs déchets le jour de Aïd-Al-Adha. Dès le début de l’après-midi, El Jadida et Safi, les deux cités de la région Doukkala-Abda, étaient proprettes. Oublié le temps quand les restes de moutons et de bois brûlés jonchaient pendant des jours après la matinée de la fête, les ruelles et les avenues. Pourtant, le volume des déchets avait presque doublé en fin de matinée. Il faut dire que les sociétés de collecte avaient au préalable multiplié les campagnes et opérations de sensibilisation. Campagnes qui se sont concrétisées par l’adhésion des habitants des deux villes au plan d’action initié par les sociétés de ramassage. Les responsables d’Onyx avaient sillonné pendant trois jours les moindres recoins de la ville de Safi dans une voiture équipée d’un haut-parleur pour faire appel au civisme des citoyens. Quant aux responsables de Segedema, ils ont fait du porte-à-porte surtout dans les ruelles des quartiers populaires. Onyx a procédé à la distribution de 50.000 sacs en plastique pour entreposer les déchets. La même opération a été effectuée à El Jadida avec, en plus, le concours de la Radeej. Les habitants avaient pour habitude de déverser des restes de moutons dans les regards des canalisations de la ville. Pourtant, l’opération consistant à roussir les têtes de mouton et les bûchers montés se sont multipliés par trois cette année, explique Rachid Khadir, responsable à Segedema. Surtout dans les quartiers Lalla Zahra, Essaada, Kalaa ou encore Sidi Daoui, reprend M’hamed Bouregueb, ingénieur responsable du service du nettoiement. Les deux sociétés avaient adopté un programme roulant pour leurs interventions qui ont débuté très tôt le matin jusqu’au soir. Preuve de la coopération exemplaire des habitants de Safi, aucun bac n’a été brûlé, témoigne Noura Bouoidina, directrice Onyx Safi. Les ouvriers ont travaillé dur pendant les ramassages. Au lieu de deux voyages durant les journées normales, les camions en ont fait quatre vers la décharge publique.M. R.
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