La formation à distance (en ligne ou virtuelle) se développe crescendo dans les écoles et universités à l’échelle mondiale. Le manque de temps, les difficultés inhérentes aux formations de qualité et l’acquisition de nouvelles compétences nécessitent des formations coordonnées en présentiel et à distance.

De plus, la situation pandémique a imposé ce mode de formation pour tous les niveaux. Pour en bénéficier, il suffit d’une connexion wifi, un ordinateur, une tablette ou un téléphone portable pour ne rater aucun cours ou conférence.
C’est ce qui se fait également au niveau de l’Université Mohammed Premier (UMP) d’Oujda qui travaille sur le développement de ce mode de formation pour assurer, dans tous les cycles, les cours, les travaux dirigés et les travaux pratiques en ligne.
«Comme il est connu, ce sont les séances de travaux pratiques, à distance, qui posent des problèmes techniques de leurs numérisations et pilotages (manipulations virtuelles)», explique-t-on auprès de la faculté des sciences d’Oujda. «Ce mode de formation est sollicité et encouragé dans toutes les écoles d’ingénieurs et universités, à caractère technique», indique Yassine Zarhloule, président de l’UMP.
Et c’est ce que vient de réaliser l’équipe «Energies renouvelables» du laboratoire de recherche Letser (Département Physique), de la faculté des sciences, déjà rompue à cette pratique dans le cadre de la coopération internationale.
Des travaux à distance avaient déjà été menés dans les projets PMARS III 2015-64 (2016-2019) et Wallonie-Bruxelles-International (project 4, n°2) (2018-2022). Ces projets réalisés, en partenariat avec l’Université d’Oujda, l’Institut Solaire de Julich (Allemagne), Société Engineering Office of Energy and Environmental Technology Ibeu de Julich (Allemagne), Faculté Polytechnique de Mons (Belgique) et Association Homme et Environnement de Berkane (Maroc), consistent à développer deux équipements à énergies renouvelables (Systèmes de désalinisation solaire et Fours solaires innovants), (voir L’Economiste, éditions n° 5677 et 5904). Ces équipements sont pilotés à distance par les chercheurs et étudiants de chaque partenaire.
Dans le cadre du module «Energies renouvelables» du Master «Optiques et Matériaux OM», le professeur Khalil Kassmi et le doctorant Ilias Atmane ont numérisé, avec la possibilité d’accès à distance, les manipulations proposées dans le cadre de ce cours.

Ces manipulations et leurs applications, ainsi que celles mises en place dans le cadre des deux projets, sont mises à la disposition des étudiants des universités et écoles d’ingénieurs: marocaines, allemandes, belges, tunisiennes…
La première séance de travaux pratiques à distance (TP Virtuels) a démarré le 28 décembre dernier pour les Masters 2e année S3. Depuis la salle des cours, les étudiants ont suivi à distance une manipulation, mise en place au laboratoire et qui leur permet de réaliser des manipulations accessibles à distance en dehors de l’université.
De notre correspondant permanent, Ali KHARROUBI
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