Les douars de l’Oriental s’inspirent des bonnes pratiques et dupliquent les expériences réussies dans d’autres régions du royaume. Un projet pilote est en phase de préparation pour assurer un autofinancement local et initier des activités économiques à fort impact sur les populations à faibles revenus. Il s’agit de mettre en valeur l’arrière pays grâce à l’écotourisme, et proposer une offre intégrée grâce aux ressources propres des douars de la région.

L’expérience qui démarrera au niveau de la province de Berkane s’étendra, dans un premier temps, à la province de Jerada, avant d’être généralisée dans les huit provinces de la région. C’est ce qui a été finalisé suite à une visite de travail d’un groupe de petits agriculteurs de cinq douars de la province de Berkane à l’école centrale de Casablanca et au village pilote Tizi N’Oucheg (province de Marrakech).
Un village qui est devenu un cas d’école en gestion participative, autonomisation financière et initiatives durables. Des approches indispensables pour réussir des changements drastiques en matière d’activités intégrées, emploi local, amélioration des revenus des femmes artisanes, consolidation des activités agricoles, construction et rénovation d’écoles avec réalisation de structures sanitaires de proximité et renforcement des réseaux de distribution d’eau potable et d’assainissement.
La visite réalisée, la semaine dernière par les représentants des cinq douars de Berkane à Tizi N’Oucheg, leur a permis de découvrir sur place les avancées réalisées pour l’exploitation et la rationalisation des eaux existantes ainsi que l’évacuation des eaux usées avec station d’épuration.
«Le changement concernera aussi la promotion de la scolarisation et de l’éducation par la prise en charge de la logistique d’hébergement hors site des écoliers lauréats du primaire et la création des unités de transformation et de valorisation des produits de terroir (confitures bios entre autres). Le tout ponctué par la réalisation d’une maison associative pour la communauté et la gestion des projets», confie à L’Economiste, Najib Bachiri, président de l’association hommes et environnement (H.E).
Financé par l’Agence de développement de l’Oriental, ce modèle d’émergence collective pour le développement inclusif est piloté par l’Association H.E de Berkane et l’école centrale de Casablanca qui assurent le suivi et l’expertise.
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