Dans le cadre du programme de réhabilitation et de mise en valeur de l’ancienne médina d’Essaouira (2019-2023), plusieurs acteurs institutionnels privés ainsi que des partenaires se sont réunis le dimanche 15 novembre pour faire le point sur l’état d’avancement des différents chantiers lancés pour la remise à niveau du patrimoine de la ville d’Essaouira.
«Le caractère global et inclusif des grands chantiers de remise à niveau de la médina d’Essaouira et de ses infrastructures autorisent toutes les ambitions pour la Cité des Alizés», a déclaré André Azoulay, conseiller de SM le Roi et président-fondateur de l’Association Essaouira-Mogador.
Rappelant que 82% des études du programme ont été réalisées et qu’un bon nombre de projets ont été entamés et dont les travaux avancent à un rythme soutenu, les organisateurs ont insisté sur la nécessité de redoubler d’efforts pour atteindre les objectifs escomptés de ce chantier royal, à savoir reconstruire une médina authentique et ériger son riche patrimoine culturel et historique en un moteur de développement durable de la ville et de la province.
Mohamed Dardouri, directeur de la société «Al Omrane» Marrakech-Safi, a réaffirmé le ferme engagement pour la réhabilitation et la restauration de la médina d’Essaouira dans le cadre de ce programme, tout en respectant les grands principes et l’ensemble des points communs déjà convenus. «La nécessité de cette mise en valeur de l’ancienne médina d’Essaouira 2019-2023 vise essentiellement la sauvegarde et la valorisation du patrimoine, l’amélioration du cadre de vie de la population et le renforcement de son attractivité touristique», indique de son côté Mohamed Amine Akhana, directeur de l’Agence Al-Omrane Chichaoua-Essaouira.
«Un programme, d’une valeur globale estimée à 300 millions de DH (MDH), avec la réalisation de 27 projets se rapportant à quatre principaux axes: la réhabilitation de l’infrastructure urbaine et traitement des habitations menaçant ruine (8 projets, 110 MDH), la restauration et réhabilitation des monuments historiques (6 projets, 60 MDH), le renforcement des équipements sociaux et culturels (9 projets, 60 MDH) et le renforcement de l’attractivité économique et touristique (4 projets, 70 MDH)», précise Akhana. 12 projets sont en cours de réalisation, 5 en phase d’étude, 5 au stade d’apurement du foncier, 3 en cours de lancement et un seul en cours d’adjudication.
Bayt Dakira
Une conférence a réuni plusieurs acteurs dont des historiens, sociologues et théologiens à “Bayt Dakira” sous le thème “La place du droit hébraïque dans l’ordre juridique marocain». Azoulay a souligné que «cet endroit a placé Mémoire, Histoire et Droit au cœur de la même démarche, mettant en relief l’enracinement historique et culturel du droit hébraïque en terre d’Islam et rappelant la centralité et la modernité pionnière des enseignements de l’Université Karaouiyine à Fès, les responsables de Maïmonide (Ibn Maïmoun) et les apports de Bayt Al Hikma à Bagdad. C’est dans cette perspective que “Bayt Dakira” a choisi d’inscrire sa démarche en abritant le Centre d’études et de recherches sur le droit hébraïque au Maroc, fruit de l’engagement visionnaire du professeur Abdellah Ouzitane, président-fondateur du Centre, et du professeur Farid El Bacha, doyen de la Faculté de droit de l’Université Mohammed V de Rabat.
De notre correspondante permanente, Ghizlaine BADRI
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