C’est pour discuter de la situation de la pandémie Covid-19 que les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE se retrouveront le 19 novembre pour un sommet par visioconférence. Les dirigeants européens, qui ont échangé pour la dernière fois sur la crise sanitaire le 29 octobre dernier, avaient indiqué leur intention de s'entretenir régulièrement au moment où le continent affronte une seconde vague de contaminations. Le sommet intervient alors que, sur le terrain, le virus ne faiblit pas.

L’OMS a même enregistré lors du week-end dernier un record absolu de nouveaux cas. Au total, la pandémie a fait au moins 1.319.919 morts dans le monde depuis fin décembre. Plus de 54 millions de cas d’infection ont été officiellement diagnostiqués, dont plus de 34 millions sont aujourd’hui considérés comme guéris.
L’annonce de la découverte d’un vaccin a suscité un immense espoir à travers le monde. Mais est-ce suffisant? «Un vaccin à lui seul ne mettra pas fin à la pandémie de Covid-19», a mis en garde Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé. «Dès le début de la pandémie, nous savions qu’un vaccin serait essentiel pour maîtriser la Covid-19, c’est pourquoi l’OMS a proposé l’ACT-Accelerator», a-t-il ajouté.
Mais selon le responsable, il est important de souligner qu’un vaccin va «compléter les autres outils que nous avons et pas les remplacer». «Dans un premier temps, les quantités seront limitées et par conséquent les personnels soignants, les personnes âgées et celles à risque auront la priorité. Et nous espérons que cela va faire baisser le nombre de morts et permettre aux systèmes de santé de résister», a souligné le DG lors de la tenue du Conseil exécutif de l’OMS dont les travaux ont repris en début de semaine.
Ces derniers jours, le chef de l’Agence sanitaire mondiale de l’ONU s’est employé à tempérer l’optimisme de la communauté internationale après l’annonce de l’espoir d’un vaccin. Il a réitéré à Genève son appel au maintien de certains fondamentaux, qui ont permis à de nombreux pays de contenir le coronavirus. «Nous comptons sur le Conseil exécutif pour nous guider et nous conseiller sur la manière dont le Secrétariat peut mieux aider tous les Etats membres à briser les chaînes de transmission et à sauver des vies…», a-t-il fait valoir.
F.Z. T.
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