
Déjà l’une des plus puissantes au monde, l’industrie britannique du cinéma et des séries surfe sur le boom du streaming pour faire de l’ombre à Hollywood.
Avec ses paysages spectaculaires, ses châteaux gothiques, ses studios d’avant-garde, le Royaume-Uni a su au fil des années attirer toujours plus de productions internationales.
De la série «Game of Thrones» à des blockbusters comme «James Bond» ou «Star Wars», les géants américains du film comme les plateformes de vidéo à la demande s’y bousculent pour leurs tournages.
Le secteur emploie autour de 140.000 personnes, pèse plusieurs milliards de livres et participe au rayonnement du Royaume-Uni dans un monde où la domination américaine est écrasante. Début juillet, le gouvernement avait autorisé la reprise des tournages de «Mission Impossible 7», en accordant une exemption à la quarantaine pour les équipes du film.
Les tournages peuvent se poursuivre pendant le reconfinement décidé jusqu’à début décembre en Angleterre. Dans l’est de la capitale britannique, les autorités locales ont validé la construction de studios géants, un projet à 300 millions de livres qui verra le jour en 2022 et entend devenir «l’Hollywood de Londres».
En 2019, les dépenses dans les productions audiovisuelles au Royaume-Uni ont atteint 3,7 milliards de livres dont 2 milliards pour le cinéma. Ce dernier chiffre est deux fois supérieur à celui de la France (1,1 milliard d’euros soit un milliard de livres au cours actuel) mais loin derrière Los Angeles (7,6 milliards de dollars en 2017 soit 5,7 milliards de livres).
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