«Nous sommes en train de préparer une nouvelle génération de cahiers de charges dans de nombreux programmes comme notamment l’habitat économique, les Villes sans bidonvilles,… en prenant en compte les contraintes d’avant et pendant la pandémie». Les prestations de Nouzha Bouchareb devant les parlementaires, sont très suivies.

Et pour cause, son secteur représente 6% du PIB, emploie près de 1 million de personnes et jouit d’un effet important sur le système bancaire. En plus, le secteur jouit des prolongements dans les territoires et fait partie des centres d’intérêt des politiques et des citoyens. La réunion pour présenter le budget sectoriel de son ministère n’a pas dérogé à la règle.
Pour celle qui vient de terminer une année à la tête de son ministère, elle est pressée de «mener des réformes et dès maintenant». Pour la ministre de l’Habitat, de l’aménagement du territoire et de la politique de la ville, «le PLF 2021 est exceptionnel. Il va nous pousser à adhérer à la reprise économique sans attendre. Mais, il nécessite une dose d’audace pour dire franchement ce qui ne marche pas et comment faire pour trouver des solutions».
Selon elle, la meilleure réponse aux critiques réside dans le taux de réalisation des engagements du secteur pris dans le cadre du programme gouvernemental. Les indicateurs dans l’aménagement du territoire affichent un taux de 63%. «Pour l’habitat, les bidonvilles et le menaçant ruine, nous sommes entre 62 et 65%, sachant que les mois de confinement, les chantiers étaient complètement à l’arrêt». L’essentiel est de ne pas revenir en arrière. Il s’agit de conserver les acquis et éviter que le gap ne se creuse davantage. «Car l’Etat a engagé beaucoup d’investissement pour laisser tout tomber et repartir de zéro. Dans tous les programmes des établissements sous tutelle du ministère, en dépit du retard enregistré, nous pouvons dire que 70% des chantiers tournent à un rythme normal», a affirmé Nouzha Bouchareb.
Comme son ministère est composé de plusieurs départements (habitat, aménagement du territoire, urbanisme et politique de la ville), elle a développé l’esprit de la convergence interne. Ce qui a donné ses fruits. Ainsi, la mesure Casier zéro a permis de ressortir des programmes d’investissement de 9 milliards de DH. Ce sont des projets qui étaient arrêtés, par manque de documents ou autres, emploient une main d’œuvre estimée à plus de 40.000 personnes.
M.C.
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