Former les citoyens de la région MENA à détecter les fausses nouvelles et à se prémunir contre la désinformation, particulièrement virulente en ces temps de Covid. C’est dans cette optique que le groupe Facebook et la plateforme Fatabyyano - spécialisée sur ce créneau - viennent de lancer une campagne à la fois stratégique et percutante sur le sujet.

Baptisé #ThinkBeforeYouShare, ce programme prend notamment vie à travers un site web spécialement conçu à cet effet. Objectif: sensibiliser le public à ces messages trompeurs et erronés. «Face à la diffusion de la désinformation sur les plateformes Facebook, nous visons à réduire au maximum la diffusion de fausses nouvelles en langue arabe et à redonner aux individus le pouvoir de prendre des décisions éclairées avant de cliquer sur le bouton partager», confie le PDG et fondateur de Fatabyyano Moath Al Thaher. Le site offrira à ses visiteurs un contenu pédagogique qui comprendra tout d’abord trois grandes sections informatives et sensibilisatrices. Parmi leurs objectifs notamment, prendre conscience des retombées de la désinformation ou encore distinguer les sources d’information crédibles de celles non crédibles. Autre réflexe qui y sera enseigné, apprendre à raisonner à la manière d’un contrôleur de faits. Mais la plateforme fera également la part belle à l’interaction, pour un enseignement efficace en profondeur. Un quizz y est ainsi d’ores et déjà disponible. Des questions fermées à choix multiples qui interrogeront les utilisateurs sur la véracité de faits d’actualité retransmis le plus dans les médias ou via les réseaux sociaux. Une fois avoir répondu «vrai» ou «faux» à chaque question posée, la réponse est alors immédiatement fournie puis complétée par un texte explicatif fournissant des informations précises sur le sujet.
Fondée en 2014, Fatabyyano est une plateforme indépendante de vérification des faits publiés en langue arabe. Un organisme qui a particulièrement été actif ces dernières semaines pour protéger la société des nombreux «Corona fake news».
Karim AGOUMI
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