
Les compétences liées au savoir-faire et à la personnalité, ou soft skills, sont de plus en plus recherchées par les entreprises. C’est pour exposer les plus utiles d’entre elles que l’Ecole supérieure des affaires (ESA) et la chambre française de commerce et d’industrie du Maroc viennent d’organiser un webinaire sur le sujet. Une rencontre qui a regroupé plusieurs spécialistes de la question et qui a mis l’accent sur l’importance du volet humain en matière de recrutement.
Parmi les savoir-être les plus demandés sur le marché du travail, la résilience occupe une place de choix, en particulier, dans le contexte actuel. «Face au climat de crise que nous traversons, les candidats doivent pouvoir s’adapter rapidement à toute réorganisation de travail et ne pas être perturbés par un changement de poste», confie ainsi le DRH du groupe d’appareillage électrique Ingelec.
Autre soft skill essentielle à cultiver en milieu professionnel, la communication. «La capacité à transmettre avec clarté des informations complexes à ses supérieurs ainsi qu’à ses collègues s’avère cruciale pour la productivité de l’entreprise», ajoute le responsable. Remarquable aussi, l’intégrité est particulièrement valorisée par les recruteurs. «Pouvoir accorder sa confiance à un collaborateur à l’heure actuelle améliore la rapidité d’exécution du groupe», souligne dans ce sens le directeur général d’UPS Maroc Benoit Biard. Enfin, apprendre continuellement, développer une curiosité intellectuelle et faire preuve d’autonomie s’avèrent également des gages de réussite essentiels.
Il y a des attitudes innées et d’autres que l’on peut aussi apprendre. Afin de développer certaines softskills, il est possible d’adopter une scolarité en alternance. «L’alternance représente la meilleure option pour confronter nos jeunes à l’expérience de terrain», ajoute le directeur de l’école Mohammed Amine Barkate.
L’entreprise doit également y mettre du sien en proposant dès l’embauche des formations permettant de gagner en prise de recul ou en créant des mises en situation réelles afin de pratiquer des aptitudes professionnelles comme la négocitation ou l’organisation. «Nous avons développé des innovations managériales pour libérer ce pouvoir en organisant notamment des walking meeting donnant l’occasion aux collaborateurs d’animer des sujets à tour de rôle», explique le DRH d’Heyme Amine Bouhassane.
Karim AGOUMI
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