À situations exceptionnelles mesures exceptionnelles. C’est ce qui est appliqué au niveau de la préfecture d’Oujda-Angad pour contenir toute aggravation de la situation pandémique. Tous les pavillons de l’hôpital Al Farabi sont désormais réservés aux seuls cas Covid-19, alors que les autres malades sont admis au centre universitaire Mohammed VI, qui se chargera également des cas graves nécessitant réanimation et soins intensifs (70 lits de réanimation).

Les travaux de rénovation et d’équipement des salles de soins d’Al Farabi en cours permettront la mise à disposition de 400 lits d’hospitalisation, avec des zones plus sécurisées et plus maîtrisées. Toujours en matière d’accueil, la polyclinique de la CNSS pourra désormais accueillir les personnes déclarées positives dans le cadre d’un service privé.
Tester, tracer, dépister tous les contacts, isoler les cas graves et les soigner, sont les maîtres mots des autorités locales et sanitaires, qui pilotent des actions de sensibilisation et de persuasion pour faire de l’Oriental une région exemplaire en matière de lutte contre la pandémie.
D’ailleurs le plus faible ratio du nombre de cas confirmés par rapport à la population revient à cette région avec 0,09%. Elle est l’unique région du Royaume avec un ratio moins de 0,1%, alors que toutes les autres tournent autour de 0,1 et 0,9%: Casablanca-Settat avec 0,4%, Tanger-Tétouan-Al Hoceima (0,3%), Marrakech-Safi (0,2%), Fès-Meknès (0,2%), Rabat-Salé-Kénitra (0,2%), Laâyoune-Sakia El Hamra (0,3%), ou encore Dakhla-Oued Eddahab (0,9%). Une application de suivi, mise en place par les autorités locales, a permis de relever la première source de contamination pour la région: 50% des cas relevés viennent ou ont transité par Fès, alors que 250 des cas confirmés sont des ressortissants marocains expatriés d’Algérie.
En parallèle à ce suivi sanitaire, des mesures de contrôle sont appliquées pour fermer la ville à toutes formes d’activités commerciales à partir de 22 h, avec isolation des clusters familiaux, imposition du port du masque et respect de la distanciation physique.
De notre correspondant permanent, Ali KHARROUBI
Chère lectrice, cher lecteur,
L'article auquel vous tentez d'accéder est réservé à la communauté des grands lecteurs de L'Economiste. Nous vous invitons à vous connecter à l'aide de vos identifiants pour le consulter.
Si vous n'avez pas encore de compte, vous pouvez souscrire à L'Abonnement afin d'accéder à l'intégralité de notre contenu et de profiter de nombreux autres avantages.