Encourager les artistes en herbe du Royaume et éveiller leur créativité malgré la crise économique et sanitaire actuelle. C’est l’esprit du concours national #Anafdary organisé par la Fondation Attijariwafa bank qui vient de révéler les gagnants. Une initiative citoyenne du groupe destiné à un public de tout âge et qui a permis de contribuer à réanimer un domaine immobilisé par la menace Covid depuis des mois.

Le concours de dessin, lancé le 29 mai dernier, a donné l’occasion à des talents du milieu d’exprimer leur vision du confinement à partir d’une maquette prédéfinie et identique pour tous les participants représentant la chambre d’un confiné. Pour les départager suite à une présélection de pas moins de 50 «œuvres», un jury incluant plusieurs personnalités de renom dont notamment l’artiste Amina Agueznay, Hassan Echair, professeur à l’Institut national des beaux-arts de Tétouan, ou encore la directrice de publication du magazine Diptyk, Meryem Sebti.
Au final, cinq gagnants sont ressortis vainqueurs de la compétition, repartant au passage avec des tablettes électroniques. Les candidats ont été jugés selon différents critères. Parmi ces derniers notamment, la pertinence de l’idée, l’originalité de l’appropriation personnelle de la maquette ou encore l’illustration de l’intérieur de la maison. Autre point essentiel qui a permis à chaque participant de se démarquer, la technique utilisée, incluant à la fois le style, le support et le ton global de l’œuvre.
Des œuvres hétéroclites aux couleurs tantôt chaudes et tantôt froides exprimant avec poésie les sentiments de peur et de claustrophobie ressentis par les Marocains tout au long du confinement décidé en mars dernier. Ainsi, Houda Tounkaoui – âgée de 15 ans seulement – livre une vision noire de ces semaines passées, qu’elle a représentées comme un sombre champ de bataille à l’extérieur et un moment de latence à l’intérieur.
A l’inverse, Said Fachar a utilisé pour sa création des couleurs vives et chatoyantes exprimant ainsi une vision euphorique et positive de ce moment. Enfin, Hammou Saouri a cherché à exprimer quant à lui les sentiments d’étouffement et de mettre en avant le caractère exigu de ce lieu de vie particulier.
Karim AGOUMI
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