Casablanca aura son festival. Un festival bien particulier, en raison de la situation sanitaire et les gestes barrières qu’elle impose, mais un festival quand même. Avec une formule «Deux en Un», le «Drive In» propose d’allier gastronomie et cinéma.

A l’instar des mythiques cinémas en plein air, symbole d’une jeunesse américaine libre et insouciante des années 50/60, le concept initié par Syham El Faydi, directrice de l’agence Concept Mena Group, en partenariat avec Casablanca Events et Animation, propose d’offrir, du 14 au 23 août, une expérience inédite aux amoureux de cinéma et de gastronomie, adaptée aux nouvelles mesures sanitaires de la Covid-19.
Dans un parking de 10.000 m2, sur la corniche casablancaise, aménagé pour accueillir plus de 1.000 véhicules par jour, les Casablancais auront la possibilité, durant la journée, de découvrir les différentes spécialités préparées par de grands chefs et de profiter des nombreuses animations proposées en soirée notamment la projection sur un écran géant de 50 m2 d’une sélection de films emblématiques. Douze stations culinaires proposeront des spécialités différentes toute la journée.
Les festivaliers passent commande sans quitter leurs voitures, soit via le circuit drive pour faire le tour des restaurateurs, soit à travers l’application mobile dédiée à cet effet. Les festivaliers se font livrer leurs commandes directement dans leurs voitures, dans «un respect total des distanciations sociales», rassurent les organisateurs.
De quoi consoler les amateurs de l’annulation du Festival gastronomique de Casablanca, qui devait être organisé par la même agence en mars dernier. Pour la soirée d’ouverture, ce sera l’incontournable et mythique film «Casablanca» de Micheal Curtiz qui sera projeté. Une programmation musicale avec un Dj de 45 minutes est prévue avant chaque lancement de film tout le long du festival.
Des courts-métrages seront également projetés, sélectionnés, à travers un appel à candidature pour les jeunes cinéastes marocains, dont les œuvres seront projetés en première partie. Au moment où les salles de cinéma, de spectacles, les théâtres sont encore fermés, l’initiative a de quoi réjouir un public en soif de culture et de divertissement après plusieurs mois de confinement où les interactions sociales étaient limitées. Par ailleurs, la crise sanitaire aura probablement révélé de nouveaux moyens de consommation de la culture, qu’il faudra désormais prendre en considération.
A.Bo
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