Lourdement impactée par la crise Covid-19 après l’annulation du SIAM, Meknès ne perd pas espoir. La capitale ismaïlienne ne perd pas de temps non plus. En effet, la ville a entamé de gros chantiers d’embellissement. Lancés par la Commune, les travaux de mise à niveau urbaine ont été accélérés durant le confinement. Particulièrement au niveau de l’avenue des FAR et des places et rues adjacentes.

D’un investissement de près de 100 millions de DH, ce projet porte sur la réfection du réseau routier et de la voirie de l’avenue des FAR, le carrefour giratoire Bouemaer, avenue Khaled Ibn Al Waled (54,5 millions de DH), le concasseur plaisance (16,8 millions de DH), l’éclairage public (22,5 millions de DH), ainsi que l’aménagement des espaces verts (6 millions de DH). Lancés il y a près d’un an, les travaux réalisés sur cet axe routier, l’un des principaux de la ville, avancent bien.
Toutefois, des habitants regrettent le maintien des refuges centraux ou séparateurs qui densifient le trafic. D’autres espèrent que la Commune évite l’installation des ralentisseurs (dos d’âne), comme ceux posés sur l’avenue Bir Anzarane, et qui avaient suscité la colère des automobilistes. Finalement, ils ont été enlevés.
En tout cas, le maire Abdallah Bouano veut absolument améliorer l’image de Meknès. L’ambition du premier responsable de la ville est d’embellir les artères de la cité qui accueille annuellement le salon de l’agriculture. Pour lui, cet événement est l’occasion de promouvoir Meknès mais aussi le Maroc.
Doté d’un budget annuel de 520 millions de DH, le conseil communal qu’il dirige a pu réaliser ou programmer plusieurs projets dont notamment la mise à niveau de la vallée Boufekrane, l’embellissement du centre-ville, et la mise à niveau de la pénétrante, et des boulevards Mohammed V et Allal Benabdallah.
Pour créer une synergie, la Commune s’associe avec plusieurs partenaires mobilisant des budgets conséquents et réalisant des travaux d’envergure. C’est dans cette optique qu’il a été procédé au remplacement des poteaux et des équipements de l’éclairage de la ville.
Il a été aussi question de réaliser des travaux pour le changement des principaux câbles de distribution. L’ambition est de remédier aux problèmes de la vétusté du réseau (câblage, armoires, et luminaires) et lutter contre l’obscurité dans laquelle plongent plusieurs quartiers pendant des pannes à répétition.
Transport public
Prioritaire également, l’amélioration du transport urbain. En ce sens, un prolongement du contrat de gestion avec City Bus transport est adopté. Ainsi, il est demandé au délégataire d’assurer la mise en circulation de 130 bus, au lieu de 101 actuellement, renforcer le réseau, et embaucher du personnel formé. «Son contrat avec la mairie ira jusqu’en 2027 sur la base d’une convention révisée. Laquelle prévoit des investissements conséquents. Toutefois, la proportion des minibus ne devra pas dépasser les 40%», explique l’élu. Des bus aux normes européennes, une plateforme numérique pour le transport, et un plan de déplacement urbain sont également au menu.
De notre correspondant permanent, Youness SAAD ALAMI
Chère lectrice, cher lecteur,
L'article auquel vous tentez d'accéder est réservé à la communauté des grands lecteurs de L'Economiste. Nous vous invitons à vous connecter à l'aide de vos identifiants pour le consulter.
Si vous n'avez pas encore de compte, vous pouvez souscrire à L'Abonnement afin d'accéder à l'intégralité de notre contenu et de profiter de nombreux autres avantages.