Les résultats du sondage réalisé, par la Confédération nationale du tourisme (CNT) et un journal en ligne, sur les destinations préférées des Marocains pour cet été, n’ont pas plu aux opérateurs du tourisme dans l’Oriental. Les professionnels de cette région n’ont pas digéré que leur région soit reléguée au rang des destinations sans attractivité pour les touristes nationaux.

«Les engagements des professionnels et de l’Etat, la qualité des offres et les atouts considérables dont jouit la région, ne sont pas repérés par les radars de certains promoteurs médiatiques», souligne-t-on auprès du CRT de l’Oriental. Pour cet organisme, les sondages sont des vecteurs promotionnels qui incitent la compétition entre les régions mais qui ne la faussent pas » précise Mounir Aberkane, président de l’Association régionale des agences de voyage de l’Oriental ARAVO et SG national des agences de voyage.
«On est dans notre rôle lorsqu’on se demande pourquoi certaines destinations touristiques jouissent de traitements distinctifs et des faveurs des sondages alors que d’autres ne le sont pas», confie à L’Economiste Youssef Zaki, président du CRT de l’Oriental. «C’est la formule du libellé, le timing et la cible des sondages qui déterminent leurs résultats», ajoute-t-il sans ambages.
Il rappelle à cet effet, que le Conseil régional du tourisme de l'Oriental, en collaboration avec l'Association régionale des agences de voyages, a organisé divers sondages pour mesurer l'attractivité touristique de l’Oriental. Ils ont concerné les offres balnéaires, randonnées nomades, évasions sahariennes, destinations vertes de montagnes. Les résultats sont sans appel: 69 % des personnes interrogées ont choisi Saïdia comme destination touristique balnéaire pour passer leurs vacances.
Toutes les régions se valent au Maroc et chacune d’elles a son propre potentiel et mérite des campagnes promotionnelles, pilotées par les organismes spécialisés. Toutefois, il faut les réaliser dans les règles de l’art. «Il ne s’agit pas d’une compétition entre les régions du Royaume mais entre le Maroc et les autres destinations touristiques au niveau international, surtout en cette période de crise et de déconfinement», explique de son côté Mohammed Brahimi, vice-président du CRT de l’Oriental. D’où la nécessité pour lui, de réaliser ces sondages par le département de tutelle afin de fédérer l’ensemble des intervenants autour d’objectifs précis.
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