
Après un arrêt d’activité de plus de deux mois, les taxis ont progressivement repris leur activité depuis hier, 27 mai, au niveau de l’agglomération Rabat-Salé-Témara.
Pour rappel, la suspension provisoire avait été prise par les autorités locales dans le cadre du dispositif de prévention et de lutte contre la pandémie Covid-19. Et la vigilance restera de mise même avec la reprise de l’activité. Celle-ci sera conditionnée par les résultats de l’opération de dépistage au Covid-19 de l’ensemble des chauffeurs de petits et grands taxis relevant des trois villes. Si à Témara et Rabat, cette opération est presque achevée, elle se poursuivait hier encore à Salé.
Les résultats des tests réalisés pour le moment sont négatifs au Covid-19, confirment plusieurs sources qui l’espèrent pour le reste. «Une attestation médicale dans ce sens est remise à chaque chauffeur pour lui permettre de se présenter au service de pointage», précise une source de la wilaya de Rabat.
L’ensemble des taxis vont bénéficier, gratuitement, d’une opération de désinfection avant la reprise de leur circulation, ajoute-t-elle. La reprise de l’activité va se dérouler d’une manière progressive avec le respect des mesures de prévention nécessaires contre le Covid-19. «Pour ce faire, un système de roulement sera mis en place, dans un premier temps, pour permettre de limiter le nombre de taxis en activité par jour», explique notre source.
«Les taxis au numéro pair sont autorisés à circuler aujourd’hui à Témara, alors que les autres le seront demain», indique un syndicaliste de l’UGTM représentant la section des petits taxis dans cette ville. Signalons par ailleurs que la décision de reprise de l’activité des taxis a suscité des positions divergentes de la part des syndicats du secteur.
Certains s’interrogent même sur la décision de l’arrêt de l’activité des taxis, alors qu’elle a été maintenue dans d’autres agglomérations du Royaume. «L’arrêt de l’activité pendant plus de deux mois a sérieusement impacté la situation matérielle des chauffeurs», indique Mohammed Nouini, secrétaire local de la section des petits taxis du Syndicat national des commerçants et professionnels.
«Les chauffeurs se sont retrouvés face à des charges fixes à honorer dont le montant dépasse 3.000 DH par mois», s’inquiète-t-il.
«Une situation qui nécessite l’ouverture des négociations avec les responsables pour assurer les bonnes conditions de la reprise de l’activité du secteur», recommande Nouini. Tous les problèmes posés seront examinés, rassure une source de la wilaya.
Noureddine EL AISSI
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