
L’état d’urgence sanitaire et le confinement ont des impacts positifs sur l’environnement. Une première étude avait mis en avant les taux de réduction «importants» des polluants atmosphériques et une amélioration «perceptible» de la qualité de l'air au Maroc, et ce, en raison de la baisse du trafic routier et aérien ainsi que l’arrêt de plusieurs activités industrielles.
Selon une nouvelle étude menée sur la ville de Salé par la Faculté des sciences de l’Université Ibn Tofail de Kénitra, le Centre national pour l’énergie nucléaire, la science et la technologie (CNESTEN) et le Laboratoire national des études et de surveillance de la pollution (LNESP), une baisse «spectaculaire» des niveaux de dioxyde de soufre (SO2), de dioxyde d'azote (NO2) et de PM10 a été notée durant cette période. Les recherches ont concerné la période avant (11 au 20 mars) et pendant le confinement (21 mars au 2 avril).
Selon les conclusions, une baisse spectaculaire des concentrations de NO2 (de 5,6 à 0, 2 μg/m3) et de PM10 (de 114,6 à 28,3 μg/m3) a été enregistrée, ce qui correspond à une variation de -96 % et -75%, respectivement. Pour les concentrations de SO2, elles ont diminué de 3,2 μg/m3 (de 6,6 à 3,3 μ/m3), ce qui représente une baisse de -49 %. La variation la plus significative a été observée pour le NO2, un indicateur commun de la pollution atmosphérique urbaine/activité industrielle.
E.M.G.
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