Le centre d’écoute de l’Association démocratique des femmes du Maroc a été dédié exclusivement, depuis 4 ou 5 ans, aux femmes soulaliyates. Leur droit à la terre est bafoué (par des us tribales) et sont ainsi victimes de violence économique. Nous en accueillons entre 10 et 15 par jour avant le confinement. Vu l’état d’urgence sanitaire, les centres d’écoute et d’orientation ne peuvent plus rester ouverts. Les accompagnatrices sociales de l’association utilisent WhatsApp pour communiquer avec leurs correspondantes des 12 régions du Royaume. Chez d’autres associations, les accompagnatrices restent également joignables sur leur téléphone personnel. Ce dispositif permet d’assurer un minimum de soutien psychologique et juridique. «Mais cela reste insuffisant», témoignent des acteurs associatifs. La situation allait être moins critique si le ministère de la Famille avait mis en place des mesures d’urgence (Lire article).
F.F.
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