«Cette année sera la meilleure pour nos étudiants en terme de qualité de l’enseignement». Mohamed Diouri, fondateur de l’Institut supérieur d’ingénierie et des affaires (ISGA) est confiant dans ses équipes et ses étudiants. Et les premiers échos de l’application de l’e-learning semblent très encourageants. «Nous avons déployé le dispositif d’enseignement à distance dès le mercredi 18 mars», souligne-t-il.
En une dizaine de jours, les remontées du staff enseignant et administratif sont «très positives». Et pour cause, le groupe, qui compte 1.400 étudiants et 400 professeurs, a déjà introduit l’enseignement à distance dans son cursus depuis quelques années. De ce fait, le passage à l’enseignement à distance s’est fait sans grandes difficultés.
Les cours sont dispensés sous diverses formes (textes, exposés commentés en ppt ou en visioconférence). Les absences sont signalées par les professeurs à l’administration, dont le staff a basculé dans le télétravail. «Paradoxalement, nous avons moins d’absences signalées qu’en temps normal», s’étonne le DG de l’ISGA.
A l’issue de cette période de confinement, les profs vont revoir les cursus avec les étudiants. Autrement dit, ces derniers vont bénéficier d’un double enseignement à distance et présentiel. «L’e-learning aura beaucoup de succès dans les instituts de formation au terme de cette épreuve», pronostique le DG du groupe.
Fondé en 1981, le groupe ISGA dispose d’un réseau de 5 instituts à Casablanca, Rabat, El Jadida, Marrakech et Fès. Il dispense à ses étudiants des diplômes (Bac+5) en management et ingénierie.
A.E.
Chère lectrice, cher lecteur,
L'article auquel vous tentez d'accéder est réservé à la communauté des grands lecteurs de L'Economiste. Nous vous invitons à vous connecter à l'aide de vos identifiants pour le consulter.
Si vous n'avez pas encore de compte, vous pouvez souscrire à L'Abonnement afin d'accéder à l'intégralité de notre contenu et de profiter de nombreux autres avantages.