
Les transactions immobilières sont en baisse depuis le début de l'année surtout en raison de la contraction de 8% au 2e trimestre. Il reste trois mois pour changer la donne. Les ventes avaient augmenté de 4,5% en 2018
Les personnes qui ont reporté un projet d'investissement immobilier à 2019 n'auront gagné ni perdu grand chose sur les prix. Dans le résidentiel, ils sont restés proches de leur niveau de 2018 après neuf mois selon les derniers chiffres rendus publics par Bank Al-Maghrib et l'Agence de la Conservation foncière.
Après une légère baisse de 0,3% sur les deux premiers trimestres (par rapport à la même période en 2018), les vendeurs ont relevé les prix de 0,4% au troisième trimestre. Pour les acheteurs, les économies sont plutôt à chercher dans la négociation avec la banque. En moyenne, les taux immobiliers ont diminué de 19 points de base à 5,05% sur les trois premiers trimestres.
Pour les bons profils, les tarifs peuvent être 100 points de base (1%), voire plus, en dessous de la moyenne. L'amélioration du pouvoir d'achat immobilier n'a que peu d'effets sur les transactions puisque celles-ci stagnent. Sur les appartements, principal bien échangé, la hausse de 4,4% au premier trimestre a laissé place à une baisse dans les mêmes proportions au deuxième trimestre puis un recul de 0,5% entre juillet et septembre.
La baisse des transactions est plus marquée sur le marché de l'immobilier professionnel. Les ventes se sont affaissées de 5,6% en moyenne sur les trois premiers trimestres dont un repli de plus de 7% pour les locaux commerciaux. La situation est plus contrastée pour les bureaux. Ce compartiment a enregistré une correction de 11% au troisième trimestre après quatre trimestres de hausse (+18,7% en moyenne). La correction de juillet-septembre a été partiellement soutenue par un renchérissement de 12% des prix. Ce rebond a effacé une bonne partie des baisses des quatre trimestres précédents.
De façon générale, les prix des actifs immobiliers (tous biens confondus) fluctuent sans tendance claire depuis plus d'un an. Sur les trois premiers trimestres de 2019, ils sont stables par rapport à leur niveau de 2018. Par contre, les transactions sont en repli surtout après la contraction de 8% au 2e trimestre. Il reste trois mois pour changer la donne. L'année dernière, les transactions immobilières avaient augmenté de 4,5%.
F.Fa
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