
Le chiffre d’affaires du groupe Atlanta s’est établi à 2,7 milliards de DH, en hausse de 10,4%
Atlanta Assurances a bouclé le premier semestre sur une progression plus qu’intéressante. Les primes émises ont atteint 1,4 milliard de DH au premier semestre en hausse de 8,8% et le résultat net a pris 5,1%. Le chiffre d’affaires de la compagnie est tiré par le dynamisme de la non-vie qui marque une croissance de 9,7%. La branche vie, elle, progresse de 5%.
Pour le management de l’assureur, ces performances tiennent à «la politique de proximité et au ciblage des segments ainsi que l’investissement dans certaines niches». La compagnie a lancé récemment la première assurance affinitaire sur le marché. Il s’agit d’une assurance facultative dont la prime est supportée par l’acheteur et qui étend la garantie sur l’électroménager sur trois ans supplémentaire après l’expiration de celle accordée par la marque.
Atlanta Assurances, qui depuis 2018 a mis le forcing sur son réseau de distribution exclusif, s’apprête dans «les 12 à 18 mois» à investir dans la branche vie en Côte d’Ivoire. «Nos ambitions sont les mêmes et nous regardons le marché avec intérêt», souligne Mohamed Hassan Bensalah, président-directeur général d’Atlanta.
Le secteur est sous la pression d’une accélération des nouvelles réglementations. La couverture contre le risque catastrophique prend forme. Le schéma retenu pour cette couverture s’appuie sur deux composantes. La première est liée au Fonds de solidarité contre les évènements catastrophiques dédié aux personnes qui ne bénéficient pas de couverture assurantielle. Ce fonds, qui vient de tenir son conseil d’administration, prendra en charge l’ensemble des opérations d’indemnisation des victimes.
La deuxième composante renvoie à un système assurantiel au profit des personnes ayant souscrit un contrat d’assurance. La Compagnie d’Assurance Transport (CAT) et la Société centrale de réassurance vont y jouer un rôle central. Les assureurs vont centraliser leur rétention dans un pool géré par la CAT tandis que le réassureur national utilisera son expertise et son ouverture sur la réassurance internationale pour se protéger au-delà de sa rétention.
Le marché se prépare aussi à la mise en place de la solvabilité basée sur le risque. En tout cas, le management de Atlanta estime que «d’après les résultats des simulations réalisées par l’Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale, le marché se porte bien. Il est résilient». Le Takaful est également guetté par le secteur. Il pourrait représenter 3 à 5%, voire 10% de marché, mais Mohamed Hassan Bensalah préfère rester prudent.
Khadija MASMOUDI
Chère lectrice, cher lecteur,
L'article auquel vous tentez d'accéder est réservé à la communauté des grands lecteurs de L'Economiste. Nous vous invitons à vous connecter à l'aide de vos identifiants pour le consulter.
Si vous n'avez pas encore de compte, vous pouvez souscrire à L'Abonnement afin d'accéder à l'intégralité de notre contenu et de profiter de nombreux autres avantages.