
Il arrive un peu plus tôt que prévu, telle une récolte de primeurs, le Jazzablanca se met à l’heure d’été. Le festival de la métropole joue même les prolongations en proposant une programmation sur 6 jours, du 2 au 7 juillet 2019.
Si certains puristes reprochent au festival de s’être un peu éloigné de son ADN, les organisateurs, eux, avancent une évolution naturelle de programmation, avec comme fil conducteur historique le jazz, mais également une large place aux musiques actuelles et surtout aux découvertes. De nouveaux artistes sont donc programmés chaque année aux côtés des têtes d’affiche internationales, qui se produisent souvent pour la première fois au Maroc, voire en Afrique, et d’une sélection d’artistes nationaux.
Parmi ces derniers, sont présents les 15 groupes de musiciens sélectionnés suite à l’appel à candidature lancé au mois de mars. Ils se produiront en première partie des concerts. Au total, ce sont 58 concerts, 40 groupes d’artistes, 200 musiciens de 14 nationalités qui viendront animer cette semaine casablancaise aux rythmes du jazz, de la soul, du funk, du groove, du rock et des musiques électroniques.
A l’hippodrome Casa-Anfa, les festivaliers sont accueillis autour de cinq scènes: le village Samsung, la scène Anfa, le Jazz Club et le Roof. A la place des Nations Unies, le festival offrira désormais 6 jours de concerts gratuits à travers la scène BMCI. C’est le village qui constitue le cœur battant du festival avec des activités tout au long de la journée. Ateliers pour enfants, masterclass, conférences, concerts à midi, aires de jeux, stands de restauration et exposition de créateurs de mode et de design… ponctuent la semaine festive.

Côté têtes d’affiche, les festivaliers ont rendez-vous avec Franz Ferdinand. Le quartuor écossais aux sonorités rock-électro-groove se produit aujourd’hui. Le lendemain, c’est la merveilleuse Calypso Rose qui, du haut de ses 78 ans, vient enchanter le public avec ses sonorités calypso joyeuses, qui rappellent les plages des Antilles et les couleurs de Tobago.

L’un des meilleurs musiciens soul des temps modernes se produira le 4 juillet. Il s’agit de Michael Kiwanukale, dont le timbre de voix fait penser à Otis Redding. Une soul-folk des plus épurées pour les puristes. Vendredi, une tenue «casual chic» est conseillée, puisqu’il est fort à parier que le pop-électro de Metronomy ne laissera pas le public indifférent. Grand moment de music également le samedi 6 juillet avec le parrain du funk et du soul-jazz, Maceo Parker. Une légende vivante et un voyage authentique dans les années 70. Tout aussi nostalgiques le dimanche 7 juillet, les sons disco-funk d’Al McKay, leader de la formation mythique Earth, Wind and Fire, pour cloturer les festivités. Sur les autres scènes, d’autres surprises également au rendez-vous, avec notamment les Marocains Mehdi Nassouli et Aziz Sahmaoui accompagné de sa formation University of Gnawa. Les Londoniens Atlantic Soul Orchestra, Coton d’Afrik & The Sailors, Albert Cohen & The Hurricane ou encore les Français déjantés Nojazz.
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