
La présidente de la Haca, Latifa Akharbach, est entourée du DG de l’autorité marocaine, Benaissa Asloun, et de son homologue de l’Union des Comores, Mohammed Boudouri, avec qui elle vient de signer une convention de partenariat. Au cœur de cette alliance, la solution de monitoring des contenus audiovisuels «Haca médias solutions» (HMS) (Ph. Mokhtari)
De la pure coopération Sud-Sud. La Haute autorité de la communication audiovisuelle (Haca) vient de signer une convention de partenariat avec son homologue de l’Union des Comores. Au cœur de cette alliance, la solution de monitoring des contenus audiovisuels «Haca médias solutions» (HMS).
«Plusieurs pays utilisent déjà cette solution et en sont pleinement satisfaits», explique Mohammed Boudouri, le président du Conseil national de la presse et de l’audiovisuel (CNPA) de l'Union des Comores. Après l'installation du système, le régulateur comorien sera en mesure d’assurer, à partir de son siège dans la capitale Moroni, le monitoring des programmes des médias émettant dans cette ville, chef-lieu de l’île Ngazidja, ainsi que ceux émettant dans les deux autres îles de l’Union, Mohéli et Ndzouani, soit un total de 18 services audiovisuels.
«Le HMS permet notamment de mesurer les temps de parole en période électorale», précise Latifa Akharbach, la présidente de la Haca. Ajoutant que «le régulateur est au service de la liberté d’expression et de la diversité des opinions. Face à l’évolution technologique, les médias doivent se mettre à jour. Il ne s’agit pas de rester consterné et de regarder de loin les usages changer. Nous devons constamment chercher à améliorer l’offre audiovisuelle faite aux sociétés»
. La récente présidente du régulateur marocain est persuasive. «Nous devons être, avant tout autre chose, les sentinelles du pluralisme et de la diversité».
Même cap pour les Comores, qui a été le premier pays dans l’océan Indien à libérer ses ondes. «C’était au début des années 90, et cela a permis l’éclosion de nombreuses radios», rappelle Boudouri. Il aura fallu près de 2 ans pour aboutir à cette signature. La première rencontre s’étant faite à Genève en 2017.
Depuis, les deux pays se sont mutuellement rendus visite, tissant une prolifique relation entre toutes les parties prenantes. «Nous sommes reçus et accueillis avec respect et considération», tenait à préciser Ali Moindjie, conseiller au CNPA. Une convergence entre les deux institutions visible et assumée.
J.A.
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