L’éclairage public est un réel défi pour toute commune. Celle de Tanger ne fait pas exception. Il s’agit d’un élément clef de l’aménagement urbain, qui touche à la fois à la sécurité, à l’esthétique, au développement économique et au bien-être visuel.
L’Agence de développement des provinces du nord (ADPN) vient de lancer, pour le compte de la ville, un appel d’offres pour le recensement de ses points lumineux, et de l’ensemble du réseau d’éclairage. L’objectif est de préparer un diagnostic de l’état de ce service, en identifiant chaque point lumineux, afin d’assurer ensuite son entretien et son développement.
Avec près d’un million d’habitants, Tanger est la troisième ville la plus peuplée du Maroc (après Casablanca et Fès). Elle est aussi l’une des plus dynamiques, avec un taux d’accroissement démographique de 1,49 % pour la période 2004-2014. Véritable enjeu pour la ville, la gestion de l’éclairage public doit concilier entre performance énergétique et utilité, selon les promoteurs du projet, tout en maîtrisant et en optimisant les coûts d’investissement et de fonctionnement.
Cependant, il est difficile d’améliorer l'efficacité du réseau existant sans procéder aux investissements requis en matière de mise à niveau et de performance énergétique des installations et équipements. Sans compter la modernisation de la gestion technique, administrative et financière, tout en assurant un haut niveau de qualité de service. D’où l’intérêt de l’identification du réseau existant.
L’étude devra permettre d’avoir une image objective, complète du parc de candélabres à travers un recensement exhaustif de l’ensemble des installations et équipements constituant le réseau. A terme, l’objectif est de préparer le terrain pour de futurs développements, comme la mise en place d’un Schéma directeur d’aménagement lumière (SDAL), ou encore, d’une Société de développement locale (SDL) dédiée à l’éclairage.
A titre indicatif, le réseau actuel d’éclairage est composé d’environ 65.000 points lumineux, et de 1.200 armoires de commande et de contrôle. Il est alimenté par un filet de 1.500 km de câbles. Sa facture électrique s’élève à quelque 45 millions de DH par an.
De notre correspondant permanent, Ali ABJIOU
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