
L’année dernière, les journées commerciales ont attiré une clientèle variée à la recherche des bonnes occasions (Ph. L’Economiste)
La rue piétonne Prince Moulay Abdallah, bd Mohammed V, celle du 11 Janvier… s’animeront le temps d’un festival de shopping. Ces artères, habituellement investies par les vendeurs ambulants, abriteront la 12e édition des journées commerciales, sous le thème: «La qualité au moindre prix». Du 31 mars au 9 avril, les boutiques ayant pignon sur rue braderont leurs marchandises. Le principe est simple: chaque magasin exposera ses stocks à écouler sur des stands à l’extérieur, à condition de ne pas dépasser son périmètre. Ces soldes de fin de saison iront jusqu’à -70% avec l’obligation d’afficher l’ancien et le nouveau prix.
L’opération vise une clientèle qui n’a pas l’habitude de fréquenter les boutiques, jugées trop chères pour les petites bourses.
Organisées par l’association «Assafaa» des commerçants, des professions libérales et des services du centre-ville, en collaboration avec la Chambre de commerce et d’industrie de Casablanca, ces journées se fixent pour objectifs de développer et maintenir le commerce de proximité et de favoriser l’écoulement des marchandises en stock. Une centaine de commerçants prendront part à la braderie.

Les soldes de fin de saison iront jusqu’à -70% avec l’obligation d’afficher l’ancien et le nouveau prix (Ph. L’Economiste)
Sur place, une commission (composée de représentants de la CUC, wilaya, Chambre de commerce…) veillera au bon déroulement et à l’application des clauses du cahier des charges. Ce dernier stipule, entre autres, le respect des horaires d’ouverture (9h à 21h), l’obligation de produire les factures, de ne pas laisser des ordures sur place…
«L’objectif est de redorer un peu le blason du centre-ville qui a perdu de son lustre d’antan», explique Ali Bouftass, président de «Assafaa». La rue piétonne Prince Moulay Abdallah est en effet l’une des premières rues commerciales de Casablanca. Elle a connu ses heures de gloire dans les années 70 et 80.
Mais il s’agit avant tout pour les commerçants d’occuper le terrain face aux vendeurs ambulants qui squattent nuit et jour les artères du centre-ville. Les commerces réglementaires espèrent ainsi récupérer une clientèle perdue. En cause : les problèmes de stationnement, le harcèlement des SDF, des taxis blancs…
Pourtant, les commerçants tablaient sur l’effet structurant du tramway et de la gare de Casa-Port. Mais il n’en est rien. Au contraire, cette 1re ligne a condamné plusieurs artères et ruelles. Résultat: la clientèle a déserté cette zone faute de places de parking, sans oublier les problèmes liés à l’insécurité, l’insalubrité...
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