
Le touriste solidaire ne vient pas uniquement pour regarder les autochtones, apprécier le soleil et les tagines. Il est surtout prédisposé au volontariat et à la contribution au sein de la communauté (Ph Kasbah du Toubkal)
Le groupe Amadeus IT, fournisseur mondial de solutions technologiques et de distribution pour l'industrie du voyage et du tourisme, a décrit le profil du voyageur solidaire dans son étude récente «Les futures tribus de voyageurs de 2030». Le voyageur éthique, l’un des 6 profils identifiés, est ainsi guidé par sa conscience et son attachement à des considérations liées à l’environnement et au développement durable. Lors de son séjour, il sera attentif aux modes de gestion de l’eau et de l’énergie, et pourrait contribuer financièrement à améliorer l’accessibilité au profit de la communauté visitée. Il est sensible à son mode de transport et voudrait que son mode de déplacement soit aussi respectable que possible.
Il préférera le transport en commun qui bénéficiera directement aux transporteurs locaux. Ce voyageur est particulièrement sensible à la façon dont ses dépenses touristiques contribuent à l'économie de son lieu de destination. Il n’est pas un dépensier excessif ou collecteur de souvenirs, mais préfère contribuer au commerce équitable. Il serait apte à acheter des produits de terroir, et pourrait envisager de continuer les achats à distance même après son retour chez lui. Pour son hébergement, le voyageur éthique a une préférence pour la location directe auprès de la population locale.
Cependant, les hôtels ou auberges peuvent l’intéresser, dans la mesure où ces établissements font preuve d’une gestion durable de l'eau et de l’énergie, paient un salaire décent au personnel et utilisent des fournisseurs locaux lorsque cela est possible. Ce type de touristes est susceptible d’effectuer des actions de bénévolat pendant son séjour, et pouvoir ainsi approfondir son immersion dans la culture et les coutumes locales. Il est prédisposé à participer à des travaux de construction ou d’agriculture. L’étude Amadeus conseille aux offices de tourisme qui sont en mesure d'identifier ces «voyageurs éthiques» avant qu'ils n’arrivent, de mettre en évidence des visites axées sur l'éthique et des produits d'activité sur mesure.
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