L’Oriental nécessite une approche économique différente du fait de sa position géographique. Pour le PAM, les habitants de cette région ne doivent pas être doublement sanctionnés par la fermeture des frontières et la cherté de la vie par rapport aux autres régions (ph A.K)

Devant des milliers de sympathisants du parti authenticité et modernité (PAM) et dans une ambiance des grands jours électoraux, Ilyas El Omari, secrétaire général du parti, n’a pas mâché ses mots pour fustiger la politique gouvernementale concernant la mise en œuvre des prérogatives de la régionalisation avancée. Il a également insisté sur l’absence de vision stratégique pour accompagner les régions frontalières du Royaume et des mesures économiques à lancer pour solutionner les problèmes de l’emploi et la création de richesses. Il a par la suite détaillé les difficultés qui entravent la croissance dans la région à tel point qu’elle détient le triste record du chômage sur le plan national. Le nombre de chômeurs dans l’Oriental est le triple de la moyenne nationale, a-t-il martelé.
Il a également rappelé que cette région vit une double marginalisation alors qu’elle assume le rôle de protectrice des frontières, sans que cela ne lui confère un statut particulier. Elle mériterait un programme économique sur mesure pour contrecarrer l’économie informelle et la contrebande, «avec effet immédiat», préconise le SG du PAM. L’Oriental mérite une approche particulière en matière d’encouragements fiscaux et allégement des impôts pour drainer les investissements et améliorer le niveau de vie des citoyens. Un engagement qu’il a promis de concrétiser en cas de consécration de son parti aux législatives du 7 octobre. Les habitants de cette région ne doivent pas être doublement sanctionnés par la fermeture des frontières et la cherté de la vie par rapport aux autres régions.