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Taounate: Une école non autorisée pour des raisons ambiguës

Par L'Economiste| Le 18/11/2017 - 14:58 | Partager
Taounate: Une école non autorisée pour des raisons ambiguës

L'autorisation d'exercer de l'école "Les passerelles de lumière" dans la ville de Taounate piétine depuis plus de trois mois. C'est ce qu'affirme Rachid Lakhdar, l'initiateur du projet, qui a consenti un investissement de 8 millions de DH pour le premier groupe scolaire de la petite bourgade. "Je suis un MRE industriel (textile et confection) au Qatar depuis 18 ans. J'ai réalisé un établissement d'une capacité de 606 élèves dans ma ville natale (Taounate) aux côtés d'autres investissements dont notamment un café ... Mais, après plus de deux ans de travail et plus de 8 millions de DH déjà investis (sans compter les véhicules de transport scolaire), le ministère de l'Education nationale s'oppose à mon projet sous prétexte qu'il y a une réserve émise par l'Intérieur ", s'indigne Lakhdar.

Pourtant, selon lui, son école répond aux normes, sa construction s'est faite selon un cahier des charges très rigoureux, et ses associés et administrateurs sont tous d'anciens cadres de l'éducation nationale. "Mais à deux reprises, la direction générale de l'enseignement privé refuse de nous autoriser et justifie "oralement" ce refus par un signalement du département de Abdelouafi Laftit. Elle voudrait même priver les enfants de Taounate d'un enseignement de qualité", accuse-t-il. Et de poursuivre: "alors que notre Roi encourage les MRE investisseurs, il y a des responsables qui veulent nous chasser de notre pays. Mais, ils n'y arriveront pas". Lakhdar compte d'ailleurs adresser des lettres aux autorités centrales, entamer des procédures judiciaires et dénoncer son affaire au plus haut niveau.

Contacté par L'Economiste, Malak Tazi, responsable de la direction de l'enseignement privé au ministère, affirme qu'il y a une réserve de l'Intérieur par rapport à ce dossier. "En s'adressant aux médias, cet investisseur ne fera que durcir son problème...", croit savoir ledit responsable.

Y.S.A