Pénurie d’eau : Nouvelle alerte sur la croissance

 

La raréfaction de l’eau exacerbée par le changement climatique pourrait amener certaines régions à accuser un recul du PIB de l’ordre de 6% en 2050. C’est ce qu’indique la Banque mondiale dans un nouveau rapport, qui souligne que l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient seraient les régions plus touchées comme l’ont déjà montré de précédentes études. Ces deux zones afficheront en effet la disponibilité en eau la plus faible et les températures les plus élevées dans le monde. Avec l’Asie du Sud, ce sont les régions qui vivent dans un état de "stress hydrique quasi permanent", alors qu’elles abritent près de 60% de la population mondiale, précise le rapport. Cette pénurie d’eau pourrait avoir de lourdes conséquences pour la stabilité de ces régions à savoir l’augmentation des migrations et la recrudescence des conflits. Pour l’institution, les pertes en eau pourront diminuer ou même disparaître si les pouvoirs publics renforcent l’efficacité dans la gestion en allouant, par exemple, 25 % de la ressource à des usages de grande valeur.